Funérailles mercredi de 6 des 7 personnes tuées au cours des manifs du 17 octobre

Funérailles mercredi de 6 des 7 personnes tuées au cours des manifs du 17 octobre post thumbnail image

30 octobre 2018 Rezo Nodwes

Les funérailles de six des sept personnes tuées le 17 octobre dernier, dans le cadre des manifestations pour exiger un procès sur la dilapidation des fonds du programme Petro Caribe seront célébrées mercredi

Mardi 30 octobre 2018 ((rezonodwes.com))– Le secteur démocratique et populaire a informé lundi que les funérailles de six des 7 personnes assassinées le 17 Octobre 2018 seront chantées le mercredi 31 Octobre 2018 à sept (7) heures du matin devant l’église Notre Dame du Perpétuel Secours, à Bel’Air , en présence des parents, amis, proches et des autres personnes affectées par ce deuil.

Les cadavres de Dieubéni Casimir, Frantzy Duval, Junelson Pierre, Jhonny Mervil, Christelle Alexandre et Mercidieu Baptiste seront exposés devant l’église pour recevoir la dernière bénédiction divine et les hommages mérités.

Lors d’une conférence de presse, le secteur démocratique et populaire a déploré « le silence cynique observé par le secteur privé et la communauté internationale face à l’assassinat de ces êtres humains issus des couches les plus défavorisées du pays alors que ce même secteur privé et cette même communauté internationale étaient montés au Créneau pour dénoncer les violences exercées les 6, 7 et 8 Juillet 2018 contre les vitres des magasins de l’oligarchie ».

« C’est comme si les vitres des entreprises privées étaient plus précieuses que la vie des citoyens d’origine populaire . Cette attitude ne favorise pas la réconciliation nationale et divise d’avantage une société haïtienne fondamentalement inégalitaire dans laquelle les masses populaires qui représentent plus de 90% de la population n’ont pas accès aux besoins sociaux de base comme la santé, l’éducation, la nourriture, le logement et l’eau potable », ont indiqué Marjorie Michel, Schiler Louidor et André Michel.

Pour Me André Michel, la réconciliation nationale et l’unité de la famille haïtienne passent d’abord et avant tout par la reconnaissance de l’humanité de l’autre, qu’elle que soit sa situation sociale d’existence.

« On ne peut pas construire la paix et la stabilité en marginalisant la majorité ! », a assuré l’avocat.