24 octobre 2018 Rezo Nòdwès
L’ex-premier ministre Laurent Lamothe qui n’avait pas rempli toutes les exigences constitutionnelles d’éligibilité pour être le chef de gouvernement en 2012, notamment pour n’avoir pas résidé au pays durant 5 années consécutives (2006-2011), a servi de caisse de résonance et de rampe de lancement aux initiatives du PM Jean-Henri Céant de « créer une commission indépendante pour la recherche de la vérité sur #PetroCaribe«
Port-au-Prince, mercredi 24 octobre 2018 ((rezonodwes.com))–S’empressant de saluer des deux mains le point de presse tenu lundi par le premier-ministre Jean-Henri Céant, l’ex-PM Laurent Salvador Lamothe a déclaré « prendre au mot » celui-ci.
M. Lamothe qui, après son évincement à la présidentielle de 2015, s’est finalement rendu compte de l’inutilité du port d’un bracelet rose, a salué l’initiative de Me. Céant « d’engager une firme internationale d’audit, crédible » précisant que tout cela va permettre « d’en finir avec la démagogie, le complot permanent et l’assassinat de caractère« .
Laurent Lamothe qui a battu le record de « longévité » à la Primature, est toutefois reproché pour le gaspillage des maigres ressources du pays, pour ses participations, sans un suivi efficace et renforcé, à des forum internationaux où des dépenses inutiles sont consenties, particulièrement des nuits à Davos (Suisse) aux frais de la princesse, aujourd’hui an ranyon.
Rappelons que, selon les deux rapports de la Commission anti-corruption du Sénat, des projets élaborés par l’administration Préval-Bellerive, quoique par la suite pour la plupart inachevés, ont été exécutés sous l’administration Martelly-Lamothe, avec des modifications au grand désavantage de l’Etat haïtien.