8 octobre 2018 Rezo Nodwes
Cette nouvelle grille de salaires, va-t-elle aider les travailleurs haïtiens à faire face à l’inflation galopante alors que les ouvriers ne cessent de réclamer un salaire minimum de 1000 gourdes, un ajustement qui selon eux, pourra réellement tenir compte des variations du coût de la vie?
Lundi 8 octobre 2018 ((rezonodwes.com))– Par arrêté pris en Conseil des Ministres et publié dans le journal officiel « Le Moniteur, l’administration Moïse-Céant a fixé le nouveau salaire minimum des ouvriers des industries d’assemblage tournées vers l’exportation à 420 gourdes.
Pour le segment A (Banques, Producteurs privés d’électricité, Supermarchés, Maisons de transfert, Télécommunications, Commerce Import-Export, Magasin de matériels informatiques, Hôtels avec 4 hibiscus et plus, …), le salaire minimum est fixé à 500 gourdes.
Un salaire minimum de 400 gourdes a été accordé au segment B ( Commerce de gros, Bâtiments et Travaux Publics), au segment G (Agence de sécurité privée) et au segment H (Ecoles professionnelles privées, Institution de santé privées employant plus de 10 personnes et offrant des services d’hospitalisation).
Les travailleurs du segment C (Restaurants, Agriculture, Artisanat, Presse communautaire, etc…) ont désormais comme salaire minimum 350 gourdes alors que les gens de maison ( ) bénéficieront de 215 gourdes par journée de travail de 8 heures.
Entre-temps, sous l’instigation de certaines organisations syndicales, un arrêt de travail a été observé ce lundi à la Compagnie de développement industriel (CODEVI) de Ouanaminthe, pour exiger un salaire minimum de 1000 gourdes, l’installation d’un bureau des affaires sociales à la CODEVI et un accompagnement social.