7 octobre 2018 Rezo Nodwes
Dimanche 7 octobre 2018 ((rezonodwes.com))– Suite au séisme du 6 octobre enregistré dans le Nord’Ouest et ayant causé une douzaine de morts et d’importants dégâts à Port-de-Paix, Saint-Louis-du-Nord, l’île de la Tortue et Gros-Morne, le ministère de la défense a annoncé le déploiement de plusieurs dizaines de soldats des FAd’H (Forces Armées d’Haïti).
Selon les responsables dudit ministère, les soldats auront pour tâche de supporter les efforts de la cellule de crise mise en place par le gouvernement pour fournir une réponse appropriée à la présente situation dans les zones touchées.
Constitué de soldats et de professionnels en soins de santé, ce contingent apportera de l’aide aux victimes de ce séisme de magnitude 5.9 ayant été suivi dimanche d’une réplique de 5.2.
Remobilisée l’année dernière, l’armée d’Haïti s’apprete à célébrer son anniversaire le 18 novembre prochain avec un bilan assez maigre et l’inexistence d’un cadre légal cohérent et d’une mission claire.
Ce qui avait poussé le secrétaire à la Sécurité intérieure des Etats-Unis, John Kelly, à avertir les dirigeants haïtiens qu’une armée sans mission pourrait devenir un atelier de démons.
Cette année d’ailleurs n’a pas été sans incident, car 3 des soldats de cette « nouvelle armée » répondant aux noms de Rodini Pierre-Louis, Dave Basquin et Livens Dervil, ont été arrêtés par la PNH et déférés par devant un juge aux Gonaives après avoir ouvert le feu dans un Club à Anse-Rouge, commune de l`Arrondissement de Gros-Morne, Département de l`Artibonite,
Les trois jeunes militaires, grâce à cette audience jugée expéditive par plus d`un, ont été libérés après versement d`une caution de 15.000 gourdes solidairement, laissant le public avec des questions sans réponses quant à la date de la prochaine comparution et les autres chefs d`accusation qui n`ont pas été pris en compte, comme le port d`armes illégales, l`insubordination et abus de pouvoir.
Rien n’a filtré depuis sur le sort qui a été réservé à ces fautifs par le haut État major de la FAd’H.