5 octobre 2018 Rezo Nòdwès
En prison à Libreville-Gabon, depuis janvier 2017 pour « détournements de deniers publics« , une pratique très courante en Haïti et fortement dénoncée dans l’opinion publique, Etienne Dieudonné Ngoubou qui aurait détourné quelque 5 milliards de FCFA (monnaie locale), a été remis en liberté sous caution vendredi, a appris Gabonactu.com auprès des sources proches de sa batterie d’avocats. C’est l’opération « Mains propres » lancée au Gabon, une sorte de #KotKòbPetroCaribe-a, qui a envoyé le ministre déchu réfléchir derrière les barreaux pendant 20 mois
Libreville, vendredi 5 octobre 2018 ((rezonodwes.com))–L’ancien ministre d’Ali Bongo Ondimba, Etienne Dieudonné Ngoubou a été remis en liberté sous caution vendredi, a appris Gabonactu.com des sources proches de ses avocats.
L’information qui fait déjà le tour des médias a été corroborée par une source familiale, a annoncé le journal en ligne Gabonactu.com précisant qu’ » au moment nous publions cet urgent, Etienne Dieudonné Ngoubou serait en route pour Mayumba, son village natal« .
D’autre part, Rezo Nòdwès a appris de sources concordantes que l’ex-ministre du Pétrole gabonais, le seul ministère qu’un gouvernement ne saurait inventer en Haïti, a dû verser une caution de 50 millions de FCFA (environ US$80.000) pour recouvrer sa liberté.
Etienne Dieudonné Ngoubou est accusé d’avoir détourné quelque 5 milliards de francs CFA (presque US$ 10 millions), et a été arrêté en même temps que d’autres hauts responsables gabonais, dans le cadre de l’opération anticorruption Mamba, dite « mains propres« , lancée début 2017.
Par ailleurs, incarcéré depuis le 10 janvier 2017, l’ex-ministre de l’Economie, Magloire Ngambia, est une autre personnalité dont le procès est toujours attendu au Gabon.
Signalons que le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU, saisi par les avocats de l’ex-ministre, avait demandé sa libération ; jugeant son incarcération arbitraire en ce qu’elle était contraire aux articles 8 à 11 de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme et aux articles 2, 9,10 et 14 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques.