MARC-EVENS LEBRUN: 3 JULY 2018 SOCIÉTÉ
Dans le but de renforcer la justice et la séparation des pouvoirs, 5 nouveaux membres intègrent ce lundi 02 juillet le conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ). Parmi eux figureNT Durin Duret Junior, représentant de la cour d’appel et Chenet Jean Baptiste, représentant de la Société Civile.
En présence du chef de l’Etat, Jovenel Moise, du président de la commission justice et sécurité du Sénat, Jean Renel Senatus, du président de la chambre basse, Gary Beadeau, 5 nouveaux membres ont fait serment d’allégeance au Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire dans une cérémonie qui s’est déroulée au local du CSPJ situé sur la route de Frères.
Le président Jovenel Moïse qui participait à cette cérémonie confie que « il y a beaucoup de réformes à entreprendre mais, l’exécutif est prêt à travailler main dans la main avec le pouvoir judiciaire». Soulignant l’importance de l’indépendance de ce pouvoir vis-à-vis des autres, le chef de l’Etat a déclaré qu’il n’y a pas de développement et il ne peut y en avoir sans un système de justice fort, impartial et indépendant.
Voulant donner une idée du bilan de l’institution, Jules Cantave, son numéro 1, estime que le CSPJ a accompli des travaux avec efficacité. Créé en vue de renforcer le pouvoir judiciaire, selon monsieur Cantave « le CSPJ, durant ses 6 ans d’existence, a accompli un travail appréciable en près de 300 séances». Il précise toutefois, qu’il reste des défis majeurs à relever dont la lutte contre la corruption au sein du système judiciaire et l’équité de genre.
Le numéro 1 du CSPJ a aussi insisté sur la nécessité d’œuvrer pour l’indépendance du Pouvoir Judiciaire.
Le représentant du président du grand corps à cette cérémonie, le sénateur Jean Renel Senatus, a plaidé lui aussi en faveur de l’indépendance du pouvoir judiciaire. Une indépendance qui commencerait par le changement de statut du commissaire du gouvernement, soutient sénateur.
Le parlementaire invite par ailleurs le CSPJ à travailleur pour l’amélioration des conditions de travail des juges et autres acteurs de la chaine pénale. L’objectif est d’arriver à un système judiciaire efficace et qui remplit convenablement son rôle, a ajouté l’ancien commissaire du Gouvernement.