19 juin 2018 Rezo Nodwes
Selon la représentante permanente des États-Unis à l’Onu, Nikki Haley, Washington poursuivrait la lutte pour les droits de l’homme en dehors du conseil
Mardi 19 juin 2018 ((rezonodwes.com))– Les États-Unis, dont le mandat des États-Unis au CDH expirait le 31 décembre 2019, se retirent du Conseil des droits de l’Homme (CDH) des Nations unies basé à Genève qui «sape leurs intérêts nationaux», d’après le secrétaire d’État Mike Pompeo.
«Quand une organisation sape nos intérêts nationaux et ceux de nos alliés, nous la quittons», a indiqué M.Pompeo au Département d’État.
Le retrait a été annoncé par le secrétaire d’État Mike Pompeo et l’ambassadrice américaine à l’Onu, Nikki Haley. Selon Mme Haley, Washington poursuivrait la lutte pour les droits de l’homme en dehors du conseil.
De son côté, M.Pompeo a déclaré que le Conseil des droits de l’Homme de l’Onu ne défendait pas les droits de l’Homme, mais couvrait leur violation. Et de qualifier cette organisation d’«hypocrite». Il a souligné que les États-Unis étaient en tête de la promotion des droits de l’Homme. D’autre part, les promesses données par certains pays dans différents domaines n’ont toujours pas été tenues. Et de répéter les propos de Donald Trump selon qui le Conseil des droits de l’Homme est une «honte» pour les Nations unies.
Des représentants des autorités américaines ont plusieurs fois critiqué le Conseil. En 2017, Mme Haley a appelé à en exclure plusieurs membres. Le conseiller du Président américain pour la sécurité nationale John Bolton s’était prononcé contre la création de cette institution en 2006.
Depuis l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche début 2017, les États-Unis se sont retirés de l’Unesco, ont coupé plusieurs financements à des organes de l’Onu et annoncé leur retrait de l’Accord de Paris sur le climat et de l’accord nucléaire avec l’Iran endossé par les Nations unies.