À la tête, avec son épouse Melinda, d’une fondation caritative très active, le milliardaire américain Bill Gates est persuadé que les pays en développement deviendront bientôt des pays « à revenus intermédiaires ». En 2018, il a gardé tout son optimisme dans la lettre annuelle de sa fondation caritative
Jeudi 10 mai 2018 ((rezonodwes.com))– La prédiction semble pour le moins optimiste. « D’ici 2035, il n’y aura presque plus de pays pauvres dans le monde », avance Bill Gates à l’occasion de la publication, le 21 janvier 2014, de la lettre annuelle de sa fondation caritative. Parmi les 36 pays les plus pauvres du monde* – ceux dont le PIB par habitant est inférieur à 1 035 dollars/an -, presque tous seront devenus “ce que l’on appelle aujourd’hui des pays à revenus intermédiaires inférieurs, sinon mieux », croit savoir le co-fondateur de Microsoft.
Cette bouffée d’enthousiasme, Bill Gates l’explique par le fait que les nations les plus pauvres vont, selon lui, poursuivre leur développement en s’appuyant sur les modèles économiques de leurs voisins les plus productifs. Nouveaux vaccins, semences de meilleure qualité, révolution numérique ou encore main d’œuvre soutenue par une meilleure éducation… Autant de leviers qui aideront les populations à sortir de la misère et attireront de nouveaux investissements. “À ma naissance [en 1955, ndlr], la plupart des pays du monde étaient pauvres.
Au cours des vingt années à venir, les pays désespérément pauvres deviendront l’exception plutôt que la règle. Des milliards de personnes auront été extirpées de la misère. Pour moi, l’idée que je vivrai pour assister à cela est tout simplement incroyable”, déclare-t-il.
Le milliardaire (à nouveau première fortune américaine en 2013), prévoit, toutefois, que “quelques rares pays” resteront “à la traîne”. En cause : “la guerre, la politique (comme la Corée du Nord, sauf changement radical) ou leurs conditions géographiques (comme les pays enclavés d’Afrique centrale).” Représentant 70 % des 36 pays pauvres*, l’Afrique est loin d’être tirée d’affaire mais Bill Gates estime que tous les pays d’Asie, d’Amérique centrale (à l’exception d’Haïti, éventuellement) et du Sud auront rejoint les pays à revenus moyens d’aujourd’hui. “Près de 90 % des pays auront des revenus plus élevés que ceux de l’Inde d’aujourd’hui. Ce sera là une réalisation remarquable”, ajoute-t-il.
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Our 2018 Annual Letter
February 13, 2018
By Bill Gates and Melinda Gates
We are outspoken about our optimism. These days, though, optimism seems to be in short supply.
The headlines are filled with awful news. Every day brings a different story of political division, violence, or natural disaster.
Despite the headlines, we see a world that’s getting better.
Compare today to the way things were a decade or a century ago. The world is healthier and safer than ever. The number of children who die every year has been cut in half since 1990 and keeps going down. The number of mothers who die has also dropped dramatically. So has extreme poverty—declining by nearly half in just 20 years. More children are attending school. The list goes on and on.
But being an optimist isn’t about knowing that life used to be worse. It’s about knowing how life can get better. And that’s what really fuels our optimism. Although we see a lot of disease and poverty in our work—and many other big problems that need to be solved—we also see the best of humanity. We spend our time learning from scientists who are inventing cutting-edge tools to cure disease. We talk to dedicated government leaders who are being creative about prioritizing the health and well-being of people around the world. And we meet brave and brilliant individuals all over the world who are imagining new ways to transform their communities.
That’s our response when people ask, “How can you be so optimistic?” It’s a question we’ve been getting more and more, and we think the answer says a lot about how we view the world.
This is our 10th Annual Letter, and we’re marking the occasion by answering 10 tough questions that people ask us. We will answer them as forthrightly as we can, and we hope that when you’re finished reading, you’ll be just as optimistic as we are.