Port-au-Prince, vendredi 27 avril 2018 ((rezonodwes.com))– Le Président Jovenel Moïse, a participé le vendredi 27 avril 2018 au Centre de convention de la Banque de la République d’Haïti à un déjeuner-débat autour de la lutte contre la corruption.
Cette activité s’est déroulée autour du thème « Pour un partenariat public-privé pour lutter efficacement contre la corruption » rentre dans la vision du Chef de l’État de trouver des solutions concertées aux problèmes du pays.
La Primature de la République d’Haïti, La Chambre de Commerce et d’Industrie d’Haïti (CCIH), le Forum économique du secteur privé (FSEP) ainsi que de l’Unité de lutte contre la corruption (ULCC) ont été les principaux acteurs ayant participé à ce débat qui avait pour objectif d’identifier des pistes de solutions viables pour éradiquer le fléau de la corruption et relancer durablement le pays sur la voie du progrès et de la modernité.
Plusieurs sujets d’intérêt majeur qui étaient au centre de cette activité tels que les mesures de conformité pour prévenir la corruption dans le secteur privé et les enjeux de la contrebande ont permis aux participants d’exposer leurs préoccupations et de faire des recommandations consignées dans un mémorandum d’entente devant aider à mener des actions efficaces contre la corruption.
Pour le directeur général de l’Unité de lutte contre la corruption (ULCC) Monsieur David Basile «La contrebande est un fléau mondial aux implications multiples qui affecte l’économie nationale : non seulement elle entraîne des dommages à plusieurs dizaines de milliards de gourdes par an, mais elle alimente aussi les trafics et représente en elle-même une activité criminelle qui peut en accompagner d’autres. Les réseaux criminels qui se mettent en place peuvent ainsi contribuer au financement du terrorisme et au trafic d’armes. Aujourd’hui, à l’ULCC nous considérons la contrebande comme une partie d’un ensemble plus vaste, voilà pourquoi nous voulons impliquer toute la société dans cette démarche »
Pour le Président Jovenel Moïse “Cette démarche postule que tous ensemble, nous avons pris conscience que nous ne pouvons plus impunément continuer à faire n’importe quoi. Elle suppose un supplément d’âme qui nous appelle à nos responsabilités, de tous et de chacun individuellement, devant la dégradation des conditions de vie générale de la population. Elle repose essentiellement sur le dialogue franc et sincère, lequel suppose la volonté commune d’aboutir à une solution acceptable par l’ensemble des parties qui leur permet de progresser ensemble pour le bien de la collectivité, tous autant que nous sommes”.
Ce déjeuner-débat qui constitue une grande première dans les annales de l’histoire du pays témoigne de la volonté inébranlable du Président Jovenel Moïse d’éliminer la corruption qui représente un obstacle majeur au projet de développement du pays.