USA – Fraudes à l’assurance et mensonges : Un sénateur de Georgia State inculpé et emprisonné

27 décembre 2018  Rezo Nòdwès A

Le sénateur inculpé, Michael Williams, qui a fait campagne en 2018 pour le poste de Gouverneur de l’Etat de Georgia, s’est rendu lui-même à la police mercredi pour éviter que des menottes aux poignets soient vues en public. Williams est accusé d’avoir menti à un agent de Georgia du Bureau d’Investigation. Il a déclaré que des serveurs d’ordinateurs d’une valeur de 300 000 dollars avaient été retirés du bâtiment

Atlanta, jeudi 27 décembre 2018 ((rezonodwes.com))–Le State Sénateur de Georgia, Michael Williams, n’avait pas mardi le cœur en fête pour s’habiller en Tonton Noël à l’instar de son homologue haïtien Joseph Lambert, car mercredi la prison l’attendait, après avoir été notifié d’ inculpation de fraudes à l’assurance et de mensonge.

Cet ancien candidat malheureux aux primaires de gouvernorat de Georgia, qui souhaiterait venir appliquer son propre programme de déportation locale d’immigrants, a été accusé cette semaine « d’avoir reporté de fausses informations selon lesquelles des serveurs informatiques auraient été volés à son bureau de campagne peu de temps avant qu’il termine le dernier dans la course au primaire du mois de mai« .

L’acte d’accusation, dont Rezo Nòdwès a obtenu une copie, accuse le républicain du comté de Forsyth de « fraudes à l’assurance, faisant une fausse déclaration et un faux rapport sur un crime« .

Williams est accusé d’avoir menti à un agent du Georgia Bureau of Investigation lorsqu’il a déclaré qu’il était chez lui dans le comté de Forsyth et non dans la région de Gainesville au moment du prétendu cambriolage. L’acte d’accusation, qui ne dit pas ce qui est supposé être réellement arrivé aux serveurs, l’accuse de faire une fausse déclaration d’assurance concernant les serveurs.

Williams, un républicain du comté de Forsyth qui reste en poste jusqu’en janvier prochain, a toutefois refusé de commenter. Son ancien directeur de campagne, Seth Weathers, a déclaré qu’il s’agissait d’une « chasse à la sorcière politique » dénuée de fondement.