ROSNY LADOUCEUR: 10 DECEMBER 2018
Le boabad géant du peintre-sculpteur haïtien Edouard Duval Carrié, installé au coeur du Musée et découvert par le public lors de la première exposition temporaire organisée jeudi 6 décembre./Source Photo: Dorothy Rhau-Twitter
« Un gigantesque baobab, en métal rouillé » piaffe dans l’enceinte du Musée des Civilisations Noires de Dakar, inauguré jeudi 6 décembre. Arrivé d’Haïti par container, il est l’œuvre du peintre et sculpteur Haïtien Edouard Duval Carrié, artiste de renommée mondiale.
Lors de la première exposition temporaire organisée jeudi pour marquer l’ouverture du musée, la sculpture géante d’Edouard Duval fut installée au musée « pour être le point de repères des visiteurs », relate Culture France dans son reportage. Un baobab de 12 mètres et de 22 tonnes, soumis à l’appréciation du visiteur « qui pourra admirer l’œuvre dans chacune des cursives ».
Selon Hamady Bocoum, « l’œuvre est un arbre très présent dans les villes et villages d’Afrique ». Le Directeur du Musée affirme avoir travaillé avec plusieurs autres pays africains dont le Kenya, l’Afrique du Sud, ainsi que le Musée de Tautavel.
Intégralement financé grâce aux fonds publics chinois à hauteur de 20 milliards de francs CFA (30 millions d’euros), lieu contemporain et qui se veut moderne de par sa conception architecturale, le Musée des Civilisations Noires du Dakar, construite sur une superficie de 15, 000 mètres carré, est appelé à devenir un havre pour toutes les cultures et civilisations du monde culturel métissé, selon ce qu’a déclaré Mame Maguette Thiaw, historienne chercheuse.
Selon Thiaw, le musée compte accueillir toutes les formes d’expressions artistiques.