15 octobre 2018 Rezo Nodwes
Boston, lundi 15 octobre 2018 ((rezonodwes.com))– Combien sont-ils? Seraient-ils tous ou une minorité. En tout cas, malheureusement, l’ensemble est exposé, peut-être, à cause des actions peu louables de certains d’entre eux. La mendicité est passée d’un bout à un autre. Elle s’est extrapolée de la rue à l’institution parlementaire. Un pouvoir qui quémande à un autre. La branche qui contrôle mendie à celle qui ordonne.
Le journaliste Gary Pierre Paul Charles a vendu la mèche. Selon les déclarations du PDG de Scoop fm, corroborées par d’autres sources, un bureau spécial a été créé à la primature pour les députés en quête de*cartes de recharge téléphonique, de carburant et d’argent cash*. Le premier ministre se cache pour éviter de serrer la main à nos législateurs mendiants en vacances.
Il souhaite se délocaliser et se mettre à couvert dans un lieu secret pour limiter les harcèlements systématiques et intolérables de ces députés.
A l’émission Haïti débat, l’agressivité et la cupidité des élus ont été dévoilées. Les honorables ont été demandés de laisser travailler tranquillement le premier ministre. Il faut dénoncer et accuser les pratiquants de cette démarche. N’y aurait-il pas lieu de voter une loi sur la mendicité des hommes au pouvoir? Dans d’autres pays où l’état fonctionne, ces cas sont considérés comme des formes de corruption.
J’ai eu honte d’écouter publiquement ces comportements avilissants et vergogneux de plusieurs acteurs de l’institution parlementaire. Que le bureau de la chambre des députés lance une investigation sur ces dénonciations. Que celui qui est libre de toute faute lance la première pierre.
Dr Jean Ford Figaro,
Citoyen engagé.