4 octobre 2018 Rezo Nòdwès
« S’il vous plaît, pitié ! Si je devais retourner en prison mon cœur ne tiendrait pas pour longtemps« , ainsi s’est lamenté l’ancien homme fort du Pérou (1990-2000), Alberto Fugumori, qui a vu mercredi annuler « un pardon présidentiel » et qui désormais depuis jeudi, n’est plus libre de ses mouvements. M. Fujimori, hospitalisé, qui a déjà passé 12 ans sur 25 ans en prison, a soumis une demande de clémence postée sur son compte Facebook
Lima, jeudi 4 octobre 2018 ((rezonodwes.com))–Au Pérou, pays qui serait à une année-lumière de Port-au-Prince, la lutte anti-corruption parait être une bien vraie réalité, contrairement en Haïti où les autorités chercheraient à étouffer dans l’œuf une gigantesque manif anti-corruption prévue pour le 17 octobre prochain, au jour commémoratif de l’assassinat de l’Empereur Jacques 1er.
L’ancien président Alberto Fujimori, au lendemain de l’annulation par la justice péruvienne de son pardon présidentiel de décembre 2017, a déclaré jeudi que « s’il devait retourner en prison, son cœur ne le supporterait pas » ajoutant que cela s’apparente à une peine de condamnation à mort.
Dans ce même clip-vidéo enregistré depuis son lit d’hôpital, Fujimori qui s’est adressé directement à l’actuel chef d’Etat du Pérou, aux membres du Judiciaire, a déclaré qu’il souhaite demander au président de la République, une chose : « Ne me tuez pas s’il vous plaît« .
Il est important de rappeler que dans le cadre d’une enquête sur les années de Fujimori au pouvoir, un juge d;investigation siégeant à la Cour Suprême du Pérou, a déclaré « inapplicable la grâce humanitaire accordée à l’ancien président Alberto Fujimori et a ordonné qu’il soit réincarcéré pour qu’il continue à purger sa peine dans l’affaire La Cantuta et Barrios Altos« .
Notons que Fujimori a recouvré sa liberté le 24 décembre 2017 après avoir purgé 12 années de prison sur 25 ans pour crimes qualifiés d’homicide et de blessures graves.
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