3 octobre 2018 Rezo Nòdwès
Le président Jovenel Moise et PM Jean-Henry Céant au carrefour de la vérité et du sens des mots ! Et c’est au pied du mur qu’on reconnaît un vrai manœuvrier
un billet de la rédaction
Jeudi 3 octobre 2018 ((rezonodwes.com))–Le temps des beaux discours est révolu. N’avons-nous pas assez de discourir quand les chiffres et les résultats ainsi qu’une cruciale réalité parlent d’eux-mêmes.
Cette bande d’étoffe qui recouvre les yeux de la femme tenant en main la juste balance pourtant, est-elle translucide ou opaque ?
Comme pour tester la bonne foi de nos dirigeants, le hasard se mêle de la partie. On se souvient encore des manœuvres dilatoires d’un certain chef de Parquet, actuellement en discrédit, à la solde d’un exécutif pour faire libérer un chef de gang rose. Et au juge de dire « allez en paix mes enfants et ne re-péchez plus ».
Il n’y a aucun risque à parier qu’un gouvernement qui permet à une inculpée de garder encore les clefs de son bureau, même quand son boulot accompli est négligeable en dépit d’une compétence rare qu’un cerveau au ralenti peut lui prêter, le fugitif de Tabarre refera surface pour le suivi d’une mise en scène concoctée durant la cabale.
Après Brandt, les amis privilégiés ne peuvent plus se permettre contre leur gré d’enfermer en prison un autre richard ou un parrain. Ce serait scier la branche sur laquelle ils sont assis dessus.
Pour détourner l’attention, on s’attend dans les jours qui viennent, à assister à la multiplication de faits divers jusqu’à créer à l’instar de papa doc, des « événements » comme la fausse alerte « d’un coup d’état en gestation » pour maîtriser ou décourager la grande marche du 17 octobre. Un brin de conscience qu’on n’arrivait pas à tuer en Dassalines.
De la pure folie, un acte suicidaire à la Lafontant Roger quand on assiste à l’étranglement de Maduro qui bute sur des difficultés. Il est «sans amis», sans assistance. Un coup d’état est impensable au même point de parler de démocratie quand on n’a pas été à l’école de la démocratie dès la genèse d’une aventure sans lendemain.
Mixtion possible pour sauver Léonard car définitivement, cette semaine, les noms terminés en ‘ard‘ comme Ronsard, ne riment pas avec l’art de bien dire et de faire les choses. Et c’est lamentable. A entendre parler ce dernier, on dirait qu’il est l’homme de la justice, un justicier des temps post-Baby Doc.
Messieurs, la nation vous regarde et languit. Mais, faites bien attention à vous car au théâtre de la vie, parvenant au dernier acte, tous les masques tombent bien avant que les rideaux soient baissés. Ses composantes sont opaques et non translucides comme le morceau d’étoffe amarrant les yeux de la femme-justice choisissant allègement ses cibles. Les plus faibles.