Des français indignés par une photo d’Emmanuel Macron et de deux jeunes à Saint-Martin

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30 septembre 2018 Rezo Nòdwès

Robert Menard, fondateur de Reporters sans Frontières: « Il ne reste quasiment rien. Que des lambeaux de dignité qui se perdent dans la nuit de la vulgarité. Le costume de président est devenu bien trop large ». Sur une photo prise samedi, lors d’un déplacement d’Emmanuel Macron sur l’île de Saint-Martin en revenant de New York, le Président pose aux côtés de deux jeunes, dont un fait un doigt d’honneur. L’image a été rapidement diffusée dans les réseaux sociaux tout en engendrant de vives discussions et polémiques parmi les internautes.

Paris, dimanche 30 septembre 2018 ((rezonodwes.com))–En visite sur l’île de Saint-Martin le samedi 29 septembre, le Président de la République française a été immortalisé avec deux hommes, l’un d’entre eux faisant un doigt d’honneur et l’autre étant un ancien braqueur à qui Emmanuel Macron a fait la morale. La réaction des utilisateurs des réseaux sociaux n’a pas tardé à venir.

Il y a eu des internautes qui ont plutôt désapprouvé ce cliché. Selon un utilisateur des réseaux sociaux, avec cette photo, «on touche le fond».

​D’après un autre, il est indigne d’un «vrai Président» de se permettre un tel comportement, probablement cet internaute n’a jamais été au Carnaval d’Haïti en 2017 et en février 2018 ou assister à un festival de Gelée.

​Certains utilisateurs des réseaux sociaux se sont souvenus de l’histoire du collégien qui s’était adressé à Emmanuel Macron par le diminutif de son prénom et que ce dernier lui avait demandé de l’appeler «Monsieur le Président».

« Ce qui me sidère dans cette photo est que Macron n’ait pas exigé que ces deux jeunes soient correctement vêtus. Il est le président de la République et doit être reçu avec certains égards, une correction élémentaire. Tout est abaissé » a tweeté Gabriel Robin de Toulouse et Rédacteur en chef numérique de @MagLincorrect #SudOuestLivesMatters.

Pour Robert Menard, Maire de Béziers, ancien journaliste, fondateur de Reporters sans Frontières, « il ne reste quasiment rien. Que des lambeaux de dignité qui se perdent dans la nuit de la vulgarité. Le costume de président est devenu bien trop large« , ce qui mettrait la métropole à égalité avec son ancienne colonie des Caraïbes.