11 septembre 2018 Rezo Nodwes
Sa candeur en dehors des courts et sa puissance sur le terrain de tennis font de l’haitiano-japonaise Nomi Osaka, un être unique au seuil d’une longue carrière qui l’attend dans cette noble discipline
New York, mardi 11 septembre 2018 ((rezonodwes.com))– Naomi Osaka, la nouvelle égérie du Japon, a fait un plongeon dans ses racines haïtiennes, dimanche, après avoir gagné avec brio un historique match contre son idole Serena Williams, en finale des internationaux de New York.
La championne de l’Indian Wells et de l’US Open, le temps d’un dîner au célèbre restaurant haïtien de Valley Stream, New York, Méli Mélo, a retrouvé la chaude ambiance de ses compatriotes du coté paternel et les mets créoles qu’elle adore et pareils à ceux que lui concoctait sa grand mère.
La jeune joueuse de tennis haitiano-japonaise n’a pas rechigné pour poser avec les autres clients du restaurant, comme l’entrepreneur du monde du spectacle, Richard Urbain, qui voulaient tous repartir avec une photo prise avec la nouvelle star internationale.
En gagnant samedi ce second titre à New-York, Naomi Osaka a mis sous son charme à la fois les Haïtiens et les Japonais. Ceux-ci, ont fait fi de la mixité de ses origines pour finalement l’accepter comme leur nouvelle reine, charmés par ses manières tout-à-fait nippones, particulièrement, la façon dont elle s’est inclinée et s’est excusée d’avoir battu son idole, de 16 ans son aînée.
Trois jours après être devenue la première joueuse japonaise à remporter un titre du Grand Chelem, Osaka continue de faire la une de la presse d’Haïti et du Japon, et d’alimenter les discussions dans les talk-shows et les foyers.