11 septembre 2018 Rezo Nodwes
Mission à la James Bond (007) à la limite de l’impossible
Par Wadson Désir
Mardi 11 septembre 2018 ((rezonodwes.com))– Madré en politique, le notaire Jean Henry Céant, semble avoir l’étoffe nécessaire pour voler au secours du Président Moise qui a besoin de respirer, face à la détérioration du climat politique actuel. Aider le Président Jovenel Moise à sortir du pétrin, Céant est tout indiqué pour cette mission à la James Bond (007).
S’il y a un point sur lequel le simple citoyen peut se mettre d’accord, c’est que la situation en présence est on ne peut plus difficile. La tâche paraît ardue pour ne pas dire impossible au regard des brouilles occasionnées par l’insatiabilité de certains membres du pouvoir. Dans l’entourage du Chef de l’Etat, les contradictions sont énormes. Les supporters Tèt Kale n’en démordent pas. Il faut aller jusqu’au bout, en dépit du message transmis par les émeutiers de juillet dernier.
Le pourrissement de la conjoncture politique ne serait pas bénéfique pour le pays. Si rien n’est fait dans l’immédiat, la République peut encore connaître des jours bien plus sombres que ceux des 6 et 7 juillet 2018. L’état actuel des choses demande aux dirigeants de changer leur fusil d’épaule. C’est vrai que le Président ne peut diriger tout seul, mais il doit se démarquer d’un ensemble d’opportunistes pour se concentrer sur le sort de la population qui attend beaucoup de lui quand on se souvient de ses multiples promesses de campagne.
Le Locataire du Palais National doit prouver au peuple haïtien qu’il ne gère pas le pouvoir suivant les consignes de son mentor, Joseph Michel Martelly, qui, à ce qu’il paraît, veut être toujours au parfum des grandes décisions émanant du Palais. A bien comprendre ce qui se passe en ce moment, la tour de contrôle du régime serait chez les Martelly. Jovenel Moise a les mains liées, dirait-on. Il n’arrive pas à convaincre de lui donner la chance de redresser la barre.
De nombreux députés et sénateurs n’ont pas envie de perdre les privilèges et les projets n’ayant aucun impact sur les conditions de vie du peuple haïtien. Les indicateurs, à la base de cette crise, démontrent que le mode de gouvernance doit changer. Les priorités ; on doit donc les revoir, si l’on tient au développement du pays en profondeur.
La tâche s’annonce difficile. Mais, est-ce impossible pour Céant de faire oeuvre qui vaille ?