3 septembre 2018 Rezo Nodwes
Médecins et scientifiques ont examiné 21 des plus de trois douzaines de personnes touchées, concluant que des micro-ondes sont “le principal suspect” dans leur état de santé
Lundi 3 septembre 2018 ((rezonodwes.com))– Selon un rapport effrayant publié samedi par l’Université de Pennsylvanie, 25 diplomates américains et des membres de leur famille qui sont mystérieusement tombés malades alors qu’ils étaient en poste à l’ambassade des États-Unis à La Havane auraient été frappés par des micro-ondes.
Maux de tête, des acouphènes, de la fatigue, des problèmes cognitifs, des problèmes visuels ou encore des troubles de l’oreille et du sommeil… À Cuba puis en Chine, des diplomates américains avaient été touchés par les mêmes symptômes et ont été évacué par le département d’état.
Depuis 2016, ces diplomates ont été victimes de mystérieuses « attaques » parfois qualifiées « d’acoustique », mais les auteurs n’ont toujours pas été identifiés. Ils se plaignaient, de même que certains de leurs homologues canadiens, de sons aigus très intenses, provoquant des blessures ressemblant à des traumatismes cérébraux.
L’auteur d’une étude détaillée sur les incidents à Cuba, Douglas Smith, de l’Université de Pennsylvanie, a affirmé au New York Times que la piste des micro-ondes étaient bel et bien envisagée. Cette piste avait déjà été évoquée en début d’année. La revue Bio Electro Magnetics a notamment indiqué que des faisceaux de haute intensité pouvaient avoir été dirigés « seulement sur la cible visée » depuis un endroit dissimulé.
Seuls les États-Unis, la Russie, la Chine et certains pays européens ont le savoir-faire nécessaire pour développer une arme à micro-ondes, capable d’affaiblir ou même de tuer une cible. D’après le New-York Times, cette arme pourrait ressembler à une antenne satellite, portée à bout de bras ou cachée dans un véhicule, un bateau ou un hélicoptère, qui fonctionnerait sur quelques centaines de mètres.
Dans plusieurs pays, ces armes ont été expérimentées sur de simples citoyens qui n’ont pas, comme ces diplomates, la possibilité de se plaindre et de se faire prendre au sérieux par les autorités.