2 septembre 2018 Rezo Nodwes
Dimanche 2 septembre 2018 ((rezonodwes.com))– Nous ne sommes pas intéressés à la politique comme elle se pratique en Haïti et nous croyons que la politique est le cadet de nos soucis. Dans cette Haïti déchirée où l’égo surdimensionné de nos compatriotes les empêche de donner la main à d’autres pour les aider à arpenter la voie de la réussite et la route du succès, nous avons besoin de lumière. Notre public cible est constitué avant tout de jeunes et d’adultes à la retraite. Nous essayons de voir dans quelle mesure ceux qui sont remplis d’expérience et qui ont réussi leur vie peuvent apporter leur quote-part à la formation et à l’éducation des jeunes. Nous croyons qu’Haïti n’ira nulle part si nous n’encourageons pas le partage et l’entraide.
Aujourd’hui, nous voulons prendre le temps pour aborder ce sujet qui est capital pour la réussite de nos jeunes et qui peuvent donner grande satisfaction aux adultes, surtout ceux qui sont retraités. On donne ce qu’on a et on ne donne pas ce que l’on n’a pas. Les Haïtiens ont besoin de savoir l’importance de l’amour, de l’entraide et du partage dans la réussite collective. Fort souvent, nous pensons au moi, nous pensons à notre réussite personnelle et nous ignorons ceux qui sont dans nos parages. L’égoïsme est cette tare qui voue Haïti et les Haïtiens à l’échec et au suicide collectif. Nous ne croyons pas que nous parlons dans le vide. Tout ce que nous écrivons, nous les expérimentons et c’est en connaissance de cause que nous disons que le partage et l’entraide mène à la route du succès et de la réussite.
Je ne suis ni propagandiste ni spécialiste en marketing, mais je sais apprécier les bonnes qualités des gens et les bonnes initiatives. Aujourd’hui, je vais prendre le temps pour parler un peu d’une émission qui prône l’entraide et le partage. Notre ami et ancien camarade d’école, David Alexandre anime depuis des années l’émission « La route du succès » sur les ondes de la Radio Vision 2000 (99.3 FM). C’est une émission à caractère éducatif qui prône l’éducation à la citoyenneté. Elle fait la promotion de la réussite collective par le partage d’expérience, l’offre d’opportunités, l’engagement citoyen et le développement personnel.
David Alexandre a toujours été un élément brillant à l’école (Petit Séminaire Collège Saint Martial) et il a toujours démontré une grande capacité de leadership. Il a fait des études en communication à la Faculté des Sciences Humaines(FASCH) et gagne son pain comme spécialiste en communication et en motivation personnelle. Ce n’est pas de mon habitude de parler des gens, mais je trouve que cet ami fait un superbe travail au niveau de la presse et je dois l’encourager. A l’émission « la route du succès », David Alexandre reçoit des spécialistes et des experts, et aussi des gens bourrés d’expérience pour mettre en lumière leur expérience de la réussite collective qui embrasse le développement et la réussite personnelle. L’émission est produite chaque dimanche de 2h à 3h pm et on peut la capter via l’internet à l’adresse suivante : www.radiovision200haiti.net
David Alexandre, à travers son émission ne s’astreint pas à présenter des experts, mais il se livre à un travail pratique et un travail de terrain en offrant des bourses d’études à des jeunes pour fréquenter l’université. C’est un ami très humble qui ne cherche pas la publicité, mais vu le modèle que je veux prôner est déjà mis en branle par notre ami et frère, je lui ai bien demandé de m’accorder la permission d’en parler à mon public. Comme futurologue, mon travail est de présenter des scénarios mélioratifs sur tous les aspects de la vie de la société haïtienne. Je dois encourager mes compatriotes à embrasser le bien commun et travailler pour faire de la réussite collective une réalité.
Actuellement, nous essayons de communiquer, de rencontrer des acteurs assez importants dans la société haïtienne et dans la diaspora pour aborder des thématiques comme l’éducation à la citoyenneté, la promotion des valeurs morales et éthiques, la construction d’écoles de qualité, d’universités, de centres hospitaliers et des centres de recherches. Ecrire c’est bien, parler c’est bien aussi, mais se grouper avec d’autres pour réaliser des projets, c’est encore mieux. Certains croient que je suis anti-bourgeois. Je ne suis pas anticapitaliste ; je suis un socialiste qui croit dans la mise en commun. Je crois dans la libre entreprise, mais je refuse d’accepter l’exploitation à outrance des autres. Je crois que celui qui est riche doit collaborer avec d’autres pour faire des heureux soit en créant des emplois bien rémunérés, soit en investissant dans le social, dans l’éducation et permettre aux jeunes de bénéficier de certaines opportunités. Je ne crois pas dans la charité, mais je crois à l’entraide.
Dans 1 Jean 4 v 20 à 21, il est écrit : « Si quelqu’un dit: J’aime Dieu, et qu’il haïsse son frère, c’est un menteur; car celui qui n’aime pas son frère qu’il voit, comment peut-il aimer Dieu qu’il ne voit pas? Et nous avons de lui ce commandement: que celui qui aime Dieu aime aussi son frère. » Plus loin en Jean 13 v 34, il est dit : « Je vous donne un commandement nouveau: Aimez-vous les uns les autres; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. » L’Eternel a dit en Lévitique 19 v 18 : « Tu ne te vengeras point, et tu ne garderas point de rancune contre les enfants de ton peuple. Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Je suis l’Eternel. » Nous donnons ce que nous avons.
Il ne rapporte rien à quelqu’un d’être haineux et d’être grincheux. L’homme doit vivre autant qu’il peut pour être en harmonie avec son semblable. De très souvent, les réalités quotidiennes macabres nous portent à fustiger nos semblables et les bourreaux qui sont responsables de la misère de tout un peuple, mais cela ne veut pas dire que nous sommes haineux. Nous dénonçons l’attitude négative et nous encourageons ceux qui sont malintentionnés à faire preuve de plus de compassion et d’amour. La haine, la méchanceté et l’envie sont des tares que nous devons éviter autant que possible puisqu’elles nous rendent prisonniers. Il n’est pas facile de faire le dépassement de soi d’aimer ceux qui nous torturent. Mais, sachant que rien de bon ne peut se construire dans la haine, nous choisissons d’aller à la rencontre de l’autre, d’encourager le dialogue et le consensus. Tout le monde peut changer. Le bandit légal qui vit de la corruption aujourd’hui peut faire volte-face pour servir son pays avec honnêteté et intégrité. Voilà pourquoi quand nous fustigeons, nous recommandons le chemin du changement et du pardon.
A regarder l’économie haïtienne moribonde, à regarder l’insouciance et l’incompétence des dirigeants au pouvoir, Haïti ne pourra pas avancer sans la participation de tous ces citoyens, sans un réveil collectif. J’observe qu’aux Etats-Unis d’Amérique, l’Américain moyen utilise une partie de son salaire pour faire le bien, supporter des associations caritatives, des associations professionnelles, des causes éducatives et autres. Nous voyons bien comment ce pays bouge. S’il y a une chose que j’ai appris des Américains c’est leur sens de partage et d’entraide. On retrouvait cette qualité dans la paysannerie en Haïti, mais à mesure que les mœurs s’effritaient, ces bonnes valeurs commençaient à disparaitre. Quand on a assouvi les besoins physiologiques, le besoin de sécurité et d’appartenance, il faut bien travailler sur le besoin d’estime et de s’accomplir.
Comment porter le professionnel haïtien qui réside en Haïti ou qui vit dans la diaspora à embrasser l’échelle d’Abraham Maslow et à vivre en conséquence. L’homme ne peut pas vivre en vase clos. Nous travaillons non seulement pour satisfaire nos besoins personnels, mais nous vivons pour faire la différence dans notre milieu et se rendre utile dans notre communauté. Aider un frère ou une sœur, partager ce que l’on a est un devoir qui répond aux lois de la nature. Tout est partage, tout est lié. Je ne veux nullement encourager personne à devenir chrétien, mais j’encourage tout un chacun à suivre le message du Christ : aime ton prochain comme toi-même. Aimer son prochain comme soi-même, c’est avoir l’esprit de partage et d’entraide.
Nous devons nous constituer en ambassadeurs pour le bien, le beau et le bon. Nous n’avons pas besoin d’être des experts en sciences humaines et sociales pour comprendre que l’égoïsme et la division sont des tares qui détruisent le tissu social en Haïti. Nous devons travailler pour mettre de côté ce besoin de paraitre, le côté m’as-tu-vu qui est en nous et qui nous porte souvent fois à négliger les autres pour avancer notre propre agenda. Ce n’est pas en invectivant les autres que nous allons construire un havre de paix. Je reste convaincu que le changement réel ne peut venir que du choc des idées contraires dans le respect des valeurs morales et éthiques. Je suis pour le dialogue et je respecte les points de vue contraires. Il faut un changement en Haïti. Nous devons trouver un terrain d’entente pour dialoguer avec les nantis et les méchants pour permettre à ce pays de sortir de l’ornière du marasme. Ce qui est important et primordial aujourd’hui est d’éduquer les enfants et de former les jeunes. L’Etat moribond que nous avons en Haïti n’est pas intéressé à faire ce travail.
Il nous faut le support de la société civile et des citoyens eux-mêmes. Nous prônons le partage et l’entraide pour permettre à ces dizaines de milliers de jeunes qui n’arrivent pas à fréquenter l’université et des écoles professionnelles de pouvoir trouver des opportunités pour se former. L’adage stipule que « bay piti pa chich ». Nous devons apprendre à donner sans attendre rien en retour. Nous devons instiller dans la psyché des jeunes, l’esprit de service et de partage. Des milliers de compatriotes de la diaspora auraient pu se grouper pour mettre en place des écoles professionnelles, des centres de formation, des universités, des hôpitaux. Nous devons encourager les Haïtiens de l’intérieur et de la diaspora à se donner la main pour mettre en place un grand mouvement de solidarité pour tacler les problèmes endémiques relatifs à Haïti. L’Haïti que nous voulons ne peut voir le jour sans une conscience collective et la mise en commun. Nous devons lutter chaque jour pour devenir plus humain, plus mature, plus responsable et plus responsif à la misère des autres. Nous devons nous mettre en tête en aidant les autres, nous nous aidons nous-mêmes.
Nous utilisons les réseaux sociaux à longueur de journée pour faire la promotion de soi, pour avancer nos multiples agendas. Et si nous les utilisons pour mener campagne pour la vie, la paix, l’amour, le partage, la solidarité et l’entraide. Nous devons lancer un challenge à nous-mêmes pour apprendre à devenir plus humain chaque jour. Nous commencerons à voir le changement quand le fils du peuple peut s’asseoir avec le riche pour discuter de projets pouvant impacter dans le sens positif la vie de tous. Nous commencerons à voir le changement quand les Haïtiens d’horizons divers se donneront la main pour matérialiser les idéaux de Jean Jacques Dessalines, le fondateur de la nation haïtienne qui a facilité l’union des noirs et des mulâtres pour faire de l’indépendance une réalité. Nous devons être fiers de ce que nous sommes et lutter pour devenir plus humbles et plus compatissants vis-à-vis de nos frères. Vivre heureux ne peut être en dehors du partage avec l’autre. Je termine en faisant un rappel. J’encourage tout un chacun à auditionner le dimanche de 2 à 3h pm, l’émission « la route du succès » animé par le spécialiste en communication David Alexandre sur la radio Vision 2000.
« La route du succès » est une émission qui prône l’excellence, la réussite collective et la citoyenneté responsable. Elle motive, oriente et conseille les jeunes et les professionnels, les aide à mieux réussir leur vie et à devenir de véritables agents de développement pour le pays. C’est une émission sur le développement personnel et l’orientation professionnelle. Je vous invite mes chers lecteurs à partager votre expérience utile pouvant aider les jeunes auditeurs de l’émission à mieux réussir individuellement et collectivement. Pour ce faire, vous pouvez contacter le staff de l’émission à l’adresse électronique : laroutedusuccesht@gmail.com. Commencez d’abord à manifester votre intérêt et support en aimant et en partageant la page Facebook : laroutedusuccesht. Le public cible de l’émission constitue des jeunes, parents, professionnels et adultes. La nouvelle Haïti que nous rêvons et que nous prônons ne sera une réalité que quand nous réalisons que nous devons arpenter la route du succès et de la réussite collective. Pour arriver à la réussite collective, il faut embrasser l’esprit de partage et d’entraide. Vive la nation haïtienne à tout jamais unie.
Kerlens Tilus
Futurologue/ Templier de Dieu/ Écrivain
Snel76_2000@yahoo.com
Tel : 631-639-0844
09/01/2018