29 août 2018 Rezo Nòdwès
L’acte d’accusation contre Philomena Mwilu, vice-présidente de la Haute Cour de Justice de Kenya, arrêtée mardi, contient 3 accusations : soupçons de corruption, de non-paiement des taxes à l’instar du Dr Jack Guy Lafontant, Premier-ministre démissionnaire Haïti, et de transactions irrégulières avec une banque locale en liquidation judiciaire
Jeudi 30 août 2018 ((rezonodwes.com))–Mais c’est le Kenya, nos frères et sœurs d’un autre continent, également en proie à la lutte contre la corruption car au moment même où cette information faisait le tour des salles de rédaction, la juge Mwilu avait déjà recouvré sa liberté et toutes les poursuites pénales ont été suspendues.
C’est le juge en chef de la Haute Cour de Justice, Chacha Mwita, qui est intervenu mercredi pour suspendre, tout au moins jusqu’au 9 octobre prochain, les poursuites pénales engagées contre la vice-présidente, après que ses avocats eurent cherché à bloquer toute poursuite à son encontre dans une autre affaire louche.
Le juge Mwita a déclaré que la requête soulevait des problèmes constitutionnels auxquels il fallait remédier, ajoutant que les accusations de corruption portées contre Mwilu, découlent d’un différend commercial.
Au Kénya où le système judiciaire, semble-t-il, à l’analyse des faits, est aussi réputé pour le goût de la corruption à l’instar d’Haïti, la Première République Noire au monde, les avocats de Philomena Mwilu ont accusé mercredi deux autres juges qui, selon eux, ont eu recours à une procédure pénale pour retirer leurs collègues Mwilu dans ses hautes fonctions.
La batterie d’avocats a également mis en doute tout le processus d’interpellation de Mwilu qui se faisait à la hâte, ajoutant que la police de Nairobi était exceptionnellement efficace contrairement à d’autres cas. Une attitude intéressée venant rappeler aux haitiens le comportement des agents de la PNH au Mercredi les Cendres avec un char carnavalesque encore dans les rues sans faire usage de gaz lacrymogènes pour disperser une multitude de fêtards qui défiaient les lois de la République et ce en flagrant délit et en direct à la télévision.