24 août 2018 Rezo Nodwes
La cour d’appel de Séoul a condamné à 25 ans de prison, vendredi 24 août, l’ex-présidente sud-coréenne Park Geun-hye, destituée l’année dernière après un retentissant scandale de corruption et d’abus de pouvoir. La peine est plus lourde que celle prononcée en première instance, où l’ancienne dirigeante avait été condamnée à 24 ans de prison
Vendredi 24 août 2018 ((rezonodwes.com))– L’ex-présidente sud-coréenne Park Geun-hye, 66 ans, a vu sa peine de prison alourdie de vingt-quatre à vingt-cinq ans en appel, vendredi, selon le quotidien singapourien Straits Times.
Première femme élue présidente en Corée du Sud, Mme Park avait été condamnée à vingt-quatre ans de prison en avril pour corruption et abus de pouvoir. Le parquet avait fait appel et réclamait trente ans de réclusion. L’ex-présidente conservatrice avait été arrêtée en mars 2017 après la révélation de multiples scandales de corruption et de relations troubles entre le pouvoir et plusieurs conglomérats sud-coréens.
L’affaire à tiroirs avait permis de révéler l’influence énorme sur la présidente de sa confidente de l’ombre, Choi Soon-sil. Surnommée « Raspoutine » par les médias, elle n’occupait aucune fonction officielle.
Les deux femmes étaient notamment accusées d’avoir contraint les grands groupes sud-coréens à leur verser des dizaines de milliards de wons, en échange de faveurs politiques. En juillet, l’ex-présidente Park Geun-hye avait été condamnée à huit ans de prison dans des affaires distinctes.
Sa chute avait entraîné l’arrivée au pouvoir de Moon Jae-in (centre gauche), artisan du spectaculaire réchauffement des relations avec la Corée du Nord.