MARC-EVENS LEBRUN CREATED: 23 AUGUST 2018 SOCIÉTÉ Photo : Le journaliste Vladimir Legagneur
Plus de cinq mois après la disparition de Vladjimir Legagneur, l’enquête stagne. Les résultats de ces tests ADN se font encore attendre. Les proches et confrères de la victime n’en finissent pas d’espérer. Les associations de Journalistes dénoncent une volonté manifeste de la part des autorités haïtiennes d’enterrer l’affaire.
Les proches et confrères sont toujours en attente des résultats de l’enquête policière près de 6 mois après. Des associations de Journalistes dénoncent une volonté manifeste de la part des autorités haïtiennes de jeter le dossier aux oubliettes.
L’Association des Journalistes Haïtiens (AJH) et le Réseau des Journalistes Reporters Locaux (RJRL) entendent maintenir la pression afin de trouver les résultats. Ces tests qui doivent établir le lien, s’il en existe un, entre les ossements retrouvés à Grand Ravine et le photojournaliste disparu ne sont toujours pas connus, alors que les bruits sur un possible assassinat du journaliste continuent de circuler.
Jacques Desrosiers et Innocent Jaques, de l’AJH, croient que les responsables de la PNH ne font que des manœuvres dilatoires pour amadouer les journalistes. Innocent Jaques, pour sa part, dit qu’il pensait qu’après la désignation du juge Jean Wilner Morin, la justice prendrait en charge le dossier. Mais, remarque-t-il, on dirait que le président de l’ANAMAH, après avoir entendu l’épouse de Vladjimir Legagneur, Fleurette Guerrier, se contente de son confort et néglige carrément le dossier.
Ces deux journalistes disent affirmer leurs volontés à continuer d’exiger de la Police nationale d’Haïti et de la justice haïtienne des explications sur la disparition du photojournaliste disparu depuis le 14 mars 2018, alors qu’il était sorti pour un reportage à Grand-Ravine, quartier dit “de non droit” de Port-au-Prince