LOOP NEWS: 4 JULY 2018 ACTUALITÉS LOCALES
En République Dominicaine, les acteurs politiques se battent contre une éventuelle élection de Ramfis Trujillo, petit-fils de l’ancien dictateur Rafael Léonidas Trujillo, à la tête de la présidence. Sans doute des efforts visant à empêcher que les atrocités de l’ex sanguinaire Rafael Trujillo refassent surface en 2020.
Haïti est aussi concerné par l’élection de Ramfis Trujillo. Durant ses interventions médiatiques, il ne manque pas de faire savoir ses plans pour les Haïtiens. Pour sa dernière sortie sur El Nuevo Diario, il a clairement déclaré qu’il est « fatigué de voir la population dominicaine menacée par cette invasion d’Haïtiens, tuant et violant les femmes ».
Il suggère, en ce sens, le renvoi massif de tous les Haïtiens illégaux vivant en République Dominicaine et la légalisation de ceux qui ont la force de travailler. Questionné sur les menaces de la communauté internationale face à sa politique, Trujillo ne s’est pas montré préoccupé.
« Ils n’ont pas le droit de nous imposer leurs règles. Sinon, qu’elle porte cette immigration », a-t-il lancé. Le président du Parti démocratique institutionnel, Ismael Reyes, avait déclaré plus tôt que « l’haïtianisation est un acte d’irresponsabilité impardonnable » de la part du président Danilo Medina.
Au rappel, le PDI est le parti politique extrême droite de Ramfis Trujillo. Quelques mois auparavant, le fils du dictateur avait fait savoir que s’il arrive à être élu, il construirait un mur à la frontière pour stopper la migration haïtienne vers son pays.