Selon Frérot de Zenglen, les stars du Konpa vivent au crochet des femmes

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2 juillet 2018 Rezo Nodwes

De l’époque de Nemours Jean-Baptiste aux temps actuels, uniquement deux (2) chanteurs Konpa, Michel Martelly et Gracia Delva, ont clamé haut et fort qu’ils se sont enrichis grâce à leur art. Bien entendu, aucun des deux n’a jusqu’ici révélé en public leur secret, jalousement gardé, et partagé des conseils aux frères musiciens

par Delmondo Charlemagne

Fort-Lauderdale, 2 juillet 2018.- Alors que le grand public pensait qu’il n’était plus dans les rangs de son groupe ou que ses camarades cherchaient à le chasser en douceur du staff, l’un des lead vocal de Zenglen, Frérot Jean-Baptiste, a mis un terme aux commérages et a tout déballé sur sa présence au sein de la bande à Brutus.

Au cours d’une interview à Randevou Konpa le week-end écoulé, le chanteur de Zenglen a fait savoir que son quasi indisponibilité est dûe à son travail. “Mon travail exige ma présence 8 heures par jour, du lundi au vendredi et je dois me reposer”, a expliqué Frérot qui a par ailleurs fait savoir que le métier de musicien ne rapporte pas beaucoup d’argent et que si l’on veut répondre aux besoins personnels, on doit bosser ailleurs.

“ Je suis toujours membre de Zenglen et apporte ma participation aux prestations du groupe pendant les week-ends. Tous les autres musiciens, maestro Brutus en particulier, sont tous d’accord et ont compris la situation” a poursuivi le natif de Jacmel.

Au cours de cette émission, l’interprète de la chanson Ponponp gravée sur le dernier album de Zenglen, a crevé l’abcès autour du mythe de la fortune et du train de vie des chanteurs et instrumentistes haïtiens. Bien que c’était un secret de polichinelle, aucun chanteur du calibre de la star de Zenglen n’a osé en parler ouvertement.

Frérot Jean Baptiste a donc révélé que certains musiciens dépendent directement des femmes qui s’occupent de leurs factures,,en raison du manque de revenus générés par les supers stars de ce secteur.

Frérot qui critique cette pratique croit qu’il est anormal de vivre ainsi , surtout que ces femmes « big boss » sont très délicates en ce sens et peuvent pour une raison ou une autre, et, à n’importe quel moment, bannir le sponsorship.

Par conséquent, le musicien doit trouver un autre moyen, plus digne, pour survivre, a conclu l’artiste.

Delmondo Charlemagne

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