« Des quantités substantielles de cocaïne et d’autres stupéfiants à destination de la Floride sont trafiquées à travers Haïti. Ces drogues illicites doivent être interdites avant qu’elles n’atteignent nos côtes ». Ce sont des mots issus d’une lettre du sénateur américain, Marco Rubio, à l’inspecteur général, Michael Horowitz.
Le Congressman demande que des enquêtes soient menées sur l’administration de la Drug Enforcement Administration (DEA) en Haïti.
Le sénateur se joint au Comité de surveillance de la réforme du gouvernement pour exiger des éclaircissements sur les allégations de représailles et de mauvaise gestion de personnel qui circule contre la DEA.
« Les allégations de représailles des dénonciateurs et les questions de personnel sont extrêmement préoccupantes et, si elles sont vraies, sont contre-productives pour la mission critique de la DEA dans les Caraïbes », a poursuivi Rubio dans sa lettre.
La nouvelle a été partagée par Miami Herald qui annonce qu’en mai dernier, le président du comité, Trey Gowdy, un républicain de Caroline du Sud, et le député Elijah E. Cummings du Maryland, le plus haut démocrate du comité, ont également écrit à Horowitz pour lui demander de revoir ces allégations.
« Je vous exhorte à enquêter sur ces réclamations minutieusement et rapidement », écrit Marco Rubio qui est aussi le président de la sous-commission des affaires étrangères du Sénat sur l’hémisphère occidental,