By: Rezo Nodwes 21 juillet 2022
Pour un pays qui a aspiré à l’indépendance en 1804, soit quelques années après les Etats-Unis, et qui a contribué à l’émancipation de nombreux autres pays de l’Amérique latine, c’est regrettable de le voir aujourd’hui traité en parents pauvres par des puissances qui l’ont canalisé aujourd’hui vers cet état de fait, la France, en particulier avec cette double dette de l’indépendance.
Jeudi 21 juillet 2022 ((rezonodwes.com))—La fameuse déclaration du 20 septembre 2020 faite par Sandra La Lime, intervenant au Conseil de Sécurité des Nations-Unies, sur les “bienfaits” de la fédération des gangs criminels en Haïti, est loin d’être jetée dans les tiroirs de l’oubliette, si l’on en croit les derniers commentaires de l’ancien sénateur du Sud, Jean Marie Salomoin.
M. Salomon qui était l’invité de l’émission Booster ce jeudi matin sur Radio Mega, a minimisé la portée de la mission BINUH en Haïti en lui donnant une nouvelle appellation.
Pour moi BINUH, après ce qu’avait déclaré Helen La Lime, en 2020, désormais signifie “Bureau de l’Insécurité planifiée par les Nations Unies en Haïti”.
La fin du climat d’insécurité vécu au quotidien en Haïti, quoique dise le PM de facto ayant ressassé mercredi les vieilles promesses dix mille fois répétées, n’est pas pour demain, tant que le peuple haïtien refuse de mettre en évidence “la conscience patriotique” pour changer la donne, a laissé entendre l’ancien vice-président du Sénat de la République.
Établie par la résolution 2476 du Conseil de sécurité du 25 juin 2019 et déployée sous le Chapitre VI de la Charte des Nations Unies, la mission politique spéciale connue sous le nom de BINUH (Bureau intégré des Nations Unies en Haïti), a vu son mandat prorogé pour un an, en dépit de l’échec cuisant de cette équipe dirigée par la diplomate américaine Helen Heager La Lime.