By: Rezo Nodwes 20 juin 2022
Dans un message à l’occasion de la Journée mondiale des réfugiés, le Secrétaire général de l’ONU a salué le courage et la résilience de ceux fuyant la guerre, la violence et les persécutions, ainsi que la compassion de celles et ceux qui les accueillent.
Lundi 20 juin 2022 ((rezonodwes.com))–
Alors que la part de réfugiés dans la population mondiale atteint un niveau record et que la guerre en Ukraine a provoqué le déplacement de population le plus rapide et le plus important en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale, le chef de l’ONU, António Guterres, a appelé tous les États à défendre l’intégrité du régime de protection internationale, et quialifié la situation actuelle de « sombre tableau déshonorant l’époque ».
En ajoutant au drame ukrainien les femmes, les enfants et les hommes fuyant les conflits ailleurs dans le monde, le nombre total de personnes déplacées de force atteint les 100 millions, a-t-il rappelé.
Cette année, la Journée mondiale des réfugiés est pour le Secrétaire général l’occasion de réaffirmer « un principe fondamental de notre humanité commune », à savoir que « chaque personne a le droit de chercher la sécurité – quels que soient son identité, son lieu d’origine ou le moment où elle est forcée de fuir. »
« Comme chaque être humain, les réfugiés doivent être traités avec respect »
Le droit international est sans appel, « le droit à l’asile est un droit humain fondamental » et « les personnes fuyant la violence ou les persécutions doivent pouvoir franchir les frontières en toute sécurité », a martelé M. Guterres. Elles ne doivent pas subir de discrimination aux frontières ni se voir refuser injustement le statut de réfugié ou l’asile pour des motifs fondés sur leur race, leur religion, leur genre ou leur pays d’origine. Elles ne peuvent pas être contraintes à rentrer chez elles si leur vie ou leur liberté sont en danger. « Et comme chaque être humain, elles doivent être traitées avec respect. »
M. Guterres a ajouté que la sécurité nécessaire à apporter aux réfugiés dans le monde n’était qu’un premier pas. Une fois hors de danger, les réfugiés ont besoin de perspectives, de possibilités de se relever, d’apprendre, de travailler et de s’épanouir ; ils doivent aussi pouvoir rentrer chez eux s’ils le souhaitent ou « reconstruire leur vie ailleurs, dans la sécurité et la dignité », a-t-il poursuivi, rappelant que les réfugiés apportaient un « renouveau » à leurs communautés d’accueil, « contribuaient à leur prospérité » et créaient « une riche diversité culturelle ».