By: Rezo Nodwes 19 juin 2022
Le Cercle d’information et de débat public (CIDEP) appelle les organisations sociales, la société civile des Gonaïves à s’unir autour d’une pétition pour forcer le gouvernement de facto à décréter « l’État d’urgence environnementale » sur la ville.
Samedi 18 juin 2022 ((rezonodwes.com))–
Le coordonnateur général du CIDEP, Marc-Eudès Pierre, plaide en faveur de la mise en place de mécanismes pouvant adresser la situation environnementale dans la Cité de l’Indépendance. Cette position exprimée par le CIDEP, structure de la société civile Gonaïvienne, intervient à point nommé, dans un contexte où la saison cyclonique s’annonce intense et les premières pluies diluviennes ont causé des dégâts importants.
Des expériences du passé font craindre le pire. Le chef-lieu du département de l’Artibonite a vécu deux catastrophes naturelles majeures en 2004 et en 2008 qui ont mis sa population à genoux. En ce sens, la mise en ligne d’une pétition entend anticiper les dégâts, prévient le numéro un du CIDEP, Marc-Eudès Pierre.
Dans l’intervalle, le pouvoir de facto annonce des dispositions pour accompagner les sinistrés, après les inondations ayant provoqué des déplacés.
« Le Premier ministre, Dr Ariel Henry, préside, encore ce samedi, au Centre d’opération d’urgence nationale (#COUN), sa énième réunion de travail sur la gestion des inondations aux Gonaïves. Ainsi, tout le gouvernement est mobilisé, aux côtés des pouvoirs locaux, pour fournir une aide d’urgence aux victimes », lit-on dans un tweet de la Primature.
Le service de Communication de la Primature fait également état des rencontres tenues avec des autorités concernées pour l’adoption d’un train de mesures visant à limiter les dégâts.
« Au cours des différentes rencontres que le Premier ministre, Dr Ariel Henry, a tenues avec les instances concernées, il a été adopté un ensemble de mesures en prévision de la saison cyclonique, afin, éventuellement, de limiter les dégâts », conclut la note.
Hervé Noel