By Rezo Nodwes -15 mars 2022
Le président de l’Association des propriétaires et chauffeurs d’Haïti (APCH), Méhu Changeux se dit scandalisé face à l’inaction des autorités policières qui ont livré la route nationale numéro 2, à hauteur de Martissant, aux mains des bandits armés. Mardi, 4 autobus assurant le trajet Port-au-Prince/Cayes ont été rançonnés, alors que 4 autres véhicules sont détournés par des hors-la-loi.
Mardi 15 mars 2022 ((rezonodwes.com))–
Le trafic automobile public reliant la capitale haïtienne au Grand-Sud d’Haïti sera suspendu à partir du jeudi 17 mars prochain, annonce le président de l’APCH, Méhu Changeux.
Le syndicaliste qui intervenait, mardi, sur les ondes de Radio Kiskeya, dénonce la passivité des forces de l’ordre face au banditisme imposé sur la route nationale numéro 2, dans la zone de Martissant.
Il rapporte que les bandits ont rançonné des passagers qui s’apprêtaient à se rendre dans le Sud, mardi. Ils ont contraint le chauffeur à immobiliser le véhicule pour dépouiller les passagers de tout ce dont ils disposaient.
En outre, 4 autres minibus qui assurent le trajet Jacmel/Port-au-Prince ont été détournés par les hommes de « Izo » et de « Ti Lapli ». Les malfrats ont réclamé de fortes sommes pour pouvoir libérer les véhicules, déplore le syndicaliste.
Le mot d’ordre de 4 jours de grève lancé par le secteur du transport public pour exiger des autorités policières des actions face au banditisme et à l’insécurité qui sévissent dans le Grand-Sud d’Haïti n’est pas nouvelle. Elles sont légions des initiatives engagées par plusieurs secteurs de la société civile pour porter les dirigeants à agir contre l’insécurité à rester lettre morte.
Hervé Noel
vevenoel@gmail.com