By Rezo Nodwes -14 mars 2022
Des agents de la Police nationale d’Haïti (PNH) ont dû intervenir dans plusieurs secteurs au centre-ville de Port-au-Prince pour libérer certaines artères bloquées par des manifestants exigeant la libération de Ernst Lafleur, cadre du Centre national des équipements (CNE).
Lundi 4 mars 2022 ((rezonodwes.com))–
Des mouvements spontanés de protestation ont éclaté, lundi, dans plusieurs secteurs de Port-au-Prince en signe de solidarité avec les otages et pour exiger leur libération. Sur la voie publique, des barricades de pneus enflammés ont été érigées pour dénoncer le comportement des autorités policières, qualifiées d’être trop passives envers les bandits.
La circulation automobile, dans plusieurs axes routiers, était mise à rude épreuve en raison des dispositifs qui entravaient le trafic. Des troncs d’arbres, des amas de détritus, de gros cailloux entreposés sur la chaussée ont contraint les usagers de la route à se frayer des raccourcis pour échapper à la colère des manifestants.
À Lalue, à l’Avenue Christophe, à Bois-Verna, à l’Avenue Charles Sumner une foule d’écoliers pressaient le pas pour abandonner les zones de turbulence. Par ailleurs, de fortes détonations résonnaient dans plusieurs secteurs en proie à des violentes agitations.
À l’Avenue John-Brown, des appels à la libération du directeur du Collège Jacques Roumain ont été renouvelés par des proches de la victime. Des résidents de la zone menacent de fermer cet axe routier à la circulation pour interpeller les dirigeants concernés à agir contre les kidnappeurs.
En dépit de certaines interventions des agents de l’ordre pour libérer la chaussée, la situation demeure compliquée en raison des voies occupées par des barricades enflammées.
Hervé Noel
vevenoel@gmail.com