Un article du journal américain « Miami Herald” sorti le 28 Janvier 2022, prend le contre-pied des déclarations de l’ancien sénateur du Nord, Moïse Jean Charles. Les agents de la douane et de l’immigration américaine, avaient découvert un certain lien entre le leader de Pitit Dessalines et des grands caïds d’un cartel de la drogue au Vénézuéla, a révélé le quotidien.
Le leader du parti politique « Pitit Dessalines” avait, semble-t-il, voulu exploiter politiquement ses déboires avec les autorités américaines qui l’avaient coincé et mis en dépôt pendant quelques pour le cuisiner. De retour forcé en Haïti, l’ancien sénateur a parlé d’affront, d’humiliation fait à sa personne et a même envisagé de porter plaintes.
Toutefois, les révélations du journal américain le concernant sont accablantes. Dans un téléphone que l’ex parlementaire tentait de dissimuler, les agents de l’immigration ont découvert des clichés photos de l’ancien candidat à la présidence avec des barons de la drogue au Vénézuéla dont les têtes sont mises à prix pour de fortes sommes d’argent. Diosdado Cabello, le chef réputé d’un cartel de la drogue vénézuélien et le président vénézuélien Nicolas Maduro sont de ceux-là.
Les États-Unis, poursuit le journal Miami Herald, offrent respectivement des récompenses de 10 et de 15 millions de dollars américains pour leur capture.
Des photos de lui avec des membres clés du régime vénézuélien dont Carilus Helena Perez Gonzalez, ancienne ministre des Femmes et de l’Égalité des genres dans le gouvernement de Maduro ont également été trouvées. Cette dernière, révèle le quotidien américain aurait organisé en juin à Caracas, une rencontre entre M. Moïse et Cabello, le présumé chef du cartel de drogue vénézuélien. Lui et le président vénézuélien Nicolas Maduro sont accusés par l’administration américaine de transiter de la drogue aux États-Unis.
Notons que le leader du parti Pitit Dessalines n’a pas tardé à réagir suite aux révélations faites par le journal américain sur ses liens douteux avec des barons de la drogue. Moïse Jean Charles à apporter un démenti formel et estime que ses démarches ne visent qu’à salir sa réputation.