By Rezo Nòdwès -26 janvier 2022
Dans le cas d’Haiti où tout se fait par la corruption et pour la perpétuation de la corruption, il est fort difficile pour qu’un gouvernement, tel celui présidé par Ariel Henry, avec une note de 20/100, puisse arriver à l’organisation d’élections honnêtes et crédibles.
Delia Ferreira Rubio, Présidente de Transparency International : »Garantir que les gens puissent s’exprimer librement et travailler collectivement pour demander des comptes au pouvoir est la seule voie durable vers une société sans corruption« .
Mercredi 26 janvier 2022 ((rezonodwes.com))–La présidente de Transparency Internationale, Delia Ferreira Rubio, dans ses propos d’introduction du rapport, a indiqué que « les droits humains ne sont pas simplement un atout dans la lutte contre la corruption » ajoutant que « les approches autoritaires détruisent les contrôles et les équilibres indépendants et rendent les efforts de lutte contre la corruption dépendants des caprices d’une élite« .
Haiti qui a obtenu une mauvaise note de 20/100, le reléguant dans la catégorie des pays les plus corrompus du monde et notamment dans la Caraïbe, selon le classement effectué par Transparency International, dans son dernier rapport du 25 janvier 2022, se trouve confronté à deux réalités pour une bonne gouvernance. Le choix de ses principaux dirigeants à travers de bonnes élections et les membres constituant la machine électorale. Déjà, pour la formation d’une Assemblée Constituante illégale, Ariel Henry a fermé la porte à des secteurs représentatifs afin de tenir conciliabule avec les personnages de son invention, englobant des organisations mercenaires de la diaspora et de la société civile.
Le directeur général de Transparency International, Daniel Eriksson, a appelé les gouvernements à respecter leurs engagements en matière de lutte contre la corruption et de respect des droits de l’homme, et a encouragé les peuples du monde entier à « s’unir pour exiger un changement« . Un appel qui devrait interpeller tous les haïtiens pour barrer la route à tout pseudo-démocrate ou apprenti-dictateur corrompu pensant dicter ses lois à la République, en particulier le cas du Dr. Ariel Henry, un Premier-ministre illégitime.
CORRUPTION, DROITS DE L’HOMME ET DÉMOCRATIE
Alors que les efforts de lutte contre la corruption stagnent et se dégradent, les droits de l’homme et la démocratie sont attaqués, a souligné TI dans son rapport 2021 paru le 25 janvier 2022. « Ce n’est pas une coïncidence. Certains gouvernements continuent de prétexter la pandémie de COVID-19 pour battre en brèche les droits de l’homme et la démocratie, ce qui pourrait conduire à un déclin encore plus marqué dans le monde dans les années à venir« .
Sur les 23 pays dont le score dans l’Indice de Perception de la Corruption (IPC) a sensiblement faibli depuis 2012, 19 voient également leur classement dans le domaine des droits humains chuter considérablement. En outre, sur les 331 cas d’assassinat de défenseurs des droits humains enregistrés en 2020, 98 % se sont produits dans des pays dont le score dans l’IPC est inférieur à 45.
Pour finir, Daniel Eriksson, a fait remarquer que « dans des contextes autoritaires où le contrôle sur le gouvernement, les entreprises et les médias est aux mains de quelques-uns, les mouvements sociaux restent le dernier contrepoids face au pouvoir. C’est le pouvoir détenu par les enseignants, les commerçants, les étudiants et les gens ordinaires de tous les milieux qui, en fin de compte, permettra la redevabilité . »