By Rezo Nòdwès -3 janvier 2022
En vertu d’une « ordonnance rouge », Mario Palacios sera arrêté à son débarquement en Colombie. en vertu d’une notice rouge
Lundi 3 janvier 2022 ((rezonodwes.com))–Le mercenaire colombien Mario Antonio Palacios Palacios Palacios, qui serait impliqué dans l’assassinat de l’ancien président Jovenel Moïse le 7 juillet 2021, débarquera lundi en Colombie, vers 21 heures à bord d’un vol commercial assurant la liaison Jamaïque-Panama-Bogota en tant que déporté, a appris Rezon Nòdwès.
Des sources de Migración Colombia ont confirmé au journal EL TIEMPO que Palacios sera capturé immédiatement, conformément à une notice rouge émise par Interpol, sur demande des autorités de Port-au-Prince.
Palacios serait remis à la police judiciaire, à Dijín, à Interpol, pour faire avancer les processus de révision qui reposent sur l’identification et l’individualisation de la personne, et serait à la disposition des juges compétents pour la légalité de sa capture et son procès équitable.
Palacios pourrait faire l’objet d’une demande d’extradition par Haïti ou les États-Unis pour répondre de l’assassinat de Jovenel Moise, et aux États-Unis, il ferait l’objet d’une procédure parallèle pour trafic d’armes.
« La prochaine étape pour Palacios et son équipe juridique serait de vérifier les règles de la coopération internationale dans le but de résoudre les exigences qu’Haïti formule au sujet de la mort de son président Jovenel« , a déclaré à EL TIEMPO l’avocat Juan Pablo Quintero López, qui a conseillé et représenté plusieurs des membres de la famille capturés en Haïti pour l’assassinat.
Palacios a été capturé en Jamaïque le 21 octobre et était un fugitif de la justice haïtienne -abracadabra- depuis le jour de l’assassinat. En fait, il est le seul des militaires à la retraite accusés d’avoir pénétré dans la maison du président dans cette situation. C’est pourquoi son témoignage sera essentiel en Colombie, car six mois après l’assassinat de Moïse, aucun procès n’a été ouvert contre les Colombiens capturés à Port-au-Prince, et leurs témoignages sont vagues et, selon eux, sous pression.
Palacios s’est échappé à l’aube du 7 juillet, après que son groupe a été retrouvé par les autorités haïtiennes alors qu’il était censé se rendre au Palais de justice de Port-au-Prince, où il devait recevoir une protection.
Tout indique qu’ils ont pris la fuite lorsqu’ils ont été attaqués à la grenade, dont l’une a tué sur place l’ex-militaire Duberney Capador.