Jim Acosta de CNN demande pourquoi les États-Unis « accueillent les Afghans » mais « renvoient les Haïtiens » ?

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By Rezo Nodwes -22 septembre 2021

Voila une question qui devrait être posée au PM de facto en Haiti, Ariel Henry et à ses alliés politiques en Haiti, comme André Michel et Réginald Boulos. Cependant c’est au Secrétaire d’Etat Alejandro Mayorkad qu’elle a été posée.

Mercredi 22 septembre 2021 ((rezonodwes.com))–

Le secrétaire du Département de la sécurité intérieure, Alejandro Mayorkas, a nié l’existence d’une « contradiction » lorsqu’on lui a demandé pourquoi les États-Unis « accueillaient » les Afghans, tout en renvoyant les Haïtiens.

Lors d’une interview dimanche, Jim Acosta de CNN a noté que Mayorkas avait récemment déclaré qu’au moins 50 000 Afghans qui ont aidé l’effort de guerre américain en Afghanistan et ceux vulnérables à la persécution des talibans devraient être réinstallés aux États-Unis.

Acosta a déclaré que l’afflux de réfugiés afghans avait soulevé des questions quant à savoir s’ils étaient correctement contrôlés, citant la réaction du représentant du Montana Matt Rosendale en apprenant que 75 d’entre eux seraient réinstallés dans son État.

« J’ai préconisé que nous essayions d’installer ces personnes dans d’autres pays autour de l’Afghanistan qui partagent leurs valeurs et leur culture, surtout si nous ne pouvons pas assurer une vérification appropriée », a tweeté Rosendale la semaine dernière.

Interrogé sur sa réponse aux commentaires du législateur républicain, Mayorkas a déclaré que le filtrage et la vérification des réfugiés étaient « à plusieurs niveaux ».

« Il implique des agences dans les domaines du renseignement, de l’application de la loi et de la lutte contre le terrorisme à travers le gouvernement fédéral. C’est ce que nous faisons. »

Mayorkas a déclaré que les voix « qui submergent sa voix sont les voix de l’unité et de la fierté d’accepter les Afghans vulnérables ».

Il a poursuivi : « C’est ce que nous sommes en tant que pays. Nous défendons les personnes qui nous ont défendus. Nous offrons un refuge aux personnes qui nous ont aidés au combat en Afghanistan. Nous offrons un refuge aux femmes vulnérables, aux journalistes, aux jeunes des gamins.

« C’est l’une de nos plus grandes traditions en tant que pays. Nous nous sommes engagés à venir en aide à ces personnes, et nous l’apportons. Et nous l’apportons tout en assurant la sécurité du public américain. »

Le sentiment a incité Acosta à se demander pourquoi l’administration Biden accélère les vols d’expulsion de Del Rio, au Texas, pour renvoyer les Haïtiens dans un comté aux prises avec une crise humanitaire aggravée par des catastrophes naturelles et des troubles politiques.

« Nous accueillons des Afghans, mais nous renvoyons des Haïtiens. Y a-t-il là une contradiction ? demanda Acosta.

« Pas du tout », a répondu Mayorkas. « Ces deux processus sont assez différents. Nous amenons des ressortissants afghans par voie aérienne après qu’ils aient été sélectionnés et contrôlés. C’est un processus sûr, ordonné et humain.

« C’est assez différent de la migration irrégulière, de l’entrée illégale entre les ports d’entrée en période de pandémie où nous avons été assez clairs, explicites, depuis des mois maintenant que ce n’est pas le moyen d’atteindre les États-Unis. Et cela ne réussira pas. . »

Plus tôt dans le segment, Mayorkas a confirmé qu’il se rendra à la frontière pour évaluer la situation à Del Rio, où des milliers de migrants principalement haïtiens campent autour d’un pont.

Acosta a également interrogé Mayorkas sur la « langue nativiste anti-immigrants » adoptée par certains à droite.

« Monsieur le secrétaire, vous êtes vous-même un immigrant. Votre famille a dû fuir Cuba. Mon père est un réfugié cubain », a déclaré Acosta.

« Quand vous entendez des gens comme Tucker Carlson utiliser ce genre de rhétorique, que dites-vous à ces voix qui prétendent que des immigrants sont amenés dans ce pays, que des réfugiés sont amenés dans ce pays pour remplacer d’autres Américains pour essayer de faire pencher la balance la carte électorale, par exemple, comme l’une des accusations qu’ils portent ? Que pensez-vous de ce genre de rhétorique ?

Mayorkas a répondu : « Jim, ce que je dis, c’est qu’un fils d’immigrant cubain est l’un des principaux journalistes des États-Unis d’Amérique.

« Un immigrant cubain est secrétaire du Département de la sécurité intérieure. Nous sommes une nation de lois et nous sommes une nation d’immigrants. Et cette rhétorique sera submergée par des gens qui comprennent et exécutent nos valeurs et principes en tant que pays. «