By Rezo Nòdwès -23 juin 2021
« CES 5 ANCIENS PRÉSIDENTS ONT RUINÉ LE MEXIQUE ET CAUSÉ DES VIOLENCES CRIMINELLES QUI PERSISTENT ENCORE », ADMET L’ACTUEL PRÉSIDENT OBRADOR.
Voilà le genre de referendum inconstitutionnel qu’il nous faudrait présentement en Haiti, pays transformé en un état-voyou par le régime PHTK et alliés qui ont dilapidé une grande partie des fonds de Petro Caribe et qui se permettent aujourd’hui de nous faire la loi. A l’instar du Mexique, ne devrions-nous pas faire autant en Haiti, en commençant par inculper Jovenel Moise, usurpateur de titre et chef Suprême et Effectif des gangs criminels G9 ?
Mercredi 23 juin 2021 ((rezonodwes.com))–Le président mexicain Lopez Obrador a déclaré mercredi qu’ »il y a matière à un référendum sur l’opportunité de juger les anciens présidents Carlos Salinas, Ernesto Zedillo, Vicente Fox, Felipe Calderon et Enrique Peña« .
Ce sont les chefs d’État néolibéraux qui, selon Lopez Obrador, ont ruiné le pays et causé les hauts niveaux de violence criminelle qui persistent encore.
Le référendum est prévu pour le 1er août, a-t-il précisé.
Dans sa conférence du mercredi matin au Palais National, il a affirmé que, dans tous les médias, il y a des temps officiels (usage libre et à la discrétion du Gouvernement), et qu’ils n’aiment pas parler de cette consultation, mais il continuera à le faire, et a appelé les gens à participer au referendum le dimanche 1er août.
Il a rappelé que sur cette question, il a fixé sa position dès sa prise de fonction en disant : stop, allons de l’avant. Je ne vais pas participer à la consultation, ni voter, mais je ne veux pas non plus entrer dans l’histoire comme un dissimulateur, comme un maquereau.
En ce qui concerne l’Institut national électoral (INE), il a assuré qu’il dispose d’un capital suffisant pour organiser la consultation populaire C’est déjà un sport national de blâmer l’austérité. L’INE doit utiliser ses ressources, qui sont nombreuses, c’est un budget de plus de 10 milliards de pesos. Il s’agit du corps électoral le plus cher au monde.
M. Lopez Obrador a fait l’éloge du milliardaire Carlos Slim pour sa vision institutionnelle de la vie au Mexique, bien qu’il soit l’homme le plus riche du pays et qu’il figure parmi les dix premiers milliardaires du monde, contrairement à d’autres qui disposent de moins de ressources et ont une attitude plus individualiste.
Le sujet a été abordé lorsqu’il a été interrogé sur le fait que la classe moyenne et supérieure de Mexico a voté contre son gouvernement lors des élections de mi-mandat du 6 juin, ce qui a permis aux partis d’opposition de contrôler la moitié des districts de la capitale.
Il a reconnu le revers qui est déjà analysé, mais a réitéré son soutien et sa reconnaissance au gouverneur de la capitale, Claudia Sheinbaum.