l faut intégrer la Police Nationale d’Haïti dans la Gestion des Soins de Santé

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By Rezo Nodwes -11 mai 2020

La police nationale est une source inexploitée dans le cadre de la prévention médicale et d’intervention rapide aux points d’injures pour fournir les premiers soins de base de santé aux communautés délaissées par la médecine haïtienne. Je suggère au gouvernement d’affecter un staff médical aux commissariats du pays et de former et certifier des policiers en santé publique et en urgence médicale pour administrer les services d’urgence de base aux victimes de traumatismes ou de maladies aiguës avant et pendant le transport vers un hôpital ou un autre établissement de santé.

Lundi 11 mai 2020 ((rezonodwes.com))– Lorsque dans les communautés, les infrastructures médicales pour fournir des soins de santé aux citoyens sont presqu’inexistantes, la santé communautaire souffre de problèmes d’accessibilité, d’abordabilité, de qualité et de continuité qui handicapent le développement socioéconomique et politique des collectivités territoriales au sens que les maladies chroniques sont indétectables et agrandissent la vulnérabilité des communautés aux endémies, épidémies et pandémies.

La médecine haïtienne évolue à pas de tortue et les citoyens en paient le prix avec leur vie.  Plus une communauté est éloignée de la capitale ou d’une ville importante, plus les soins et la prévention nécessaires y manquent pour verdir son statistique médical. Les citoyens n’ont pas accès à de centres de santé, ceux qui en ont accès ne peuvent pas payer les frais, ceux qui peuvent à peine payer les frais se plaignent de la qualité des soins et ceux qui peuvent en aborder voyagent vers l’étranger pour en recevoir. 

C’est peut-être l’une des raisons pour laquelle l’Etat et les hôpitaux privés ne font pas de grands investissements dans la médecine et dans la technologie qui pourrait l’améliorer. Ils savent que la majorité de la population est trop pauvre pour acheter leurs services. L’état de santé de la santé haïtienne est si lamentable qu’elle tue les citoyens, et ultimement, un citoyen malade a plus de chances de mourir que d’être guéri, pas seulement à cause de l’inexistence d’infrastructures médicales communautaires, mais aussi à cause de l’inexistence d’une politique nationale de santé publique pour former les citoyens, plus particulièrement les policiers, dans les domaines de la prévention et du fournissement des soins de premiers secours.

A ce niveau, la médecine haïtienne requiert une décentralisation des tâches qui incorporera toutes les forces du pays pour ensemble redresser et réhabiliter les services de santé aux niveau des communautés les plus vulnérables où l’accès à la santé est inexistant ou simplement une casse-tête chinois. Cela va exiger des relations larges et durables entre l’Etat Central, les collectivités territoriales et les organes de télécommunication en Haïti.

Les causes et les conséquences des maladies en Haïti sont graves, mais elles sont évitables ou pourraient être évitées avec un plan de santé communautaire adapté à chaque collectivité selon leur pathologie et axé sur, la communication, la prévention et l’intervention rapide. En attendant que l’Etat ait la capabilité d’investir dans la construction de centres de santé dans les communes, il est nécessaire qu’un staff médical, opérant comme un poste de secours de base et ayant des kits médicaux et au moins deux ambulances à sa disposition, soit affecté à chaque commissariat pour qu’il soit les premiers intervenants lors d’accidents de la route.

Ils seront alertés par les citoyens qui eux-mêmes seront formés dans les domaines de rapports d’accidents et d’évacuation médicale de neuf lignes. Pour faciliter la communication de ces derniers avec les points d’injures, des pancartes, listant un ou deux numéros à trois chiffres, seront placées tout au long des routes nationales et des rues principales. Les commissariats, ou du moins, l’équipe médicale des commissariats, seront en mesure d’intervenir lisse et souple pour fournir des soins en place et en route pour stabiliser les accidentés ou les patients jusqu’à ce qu’ils soient transférés à un échelon supérieur de soins.

Je signale que généralement les accidents ne tuent pas les personnes, mais elles sont mortes à cause de non-interventions ou des intervention tardives d’ambulances ou en cours de route à cause de mauvaises conditions de transport vers les hôpitaux.

A ceci, des formations en secourisme, en triage et en gestion de patients seront organisées dans les écoles, dans les associations locales, dans les bureaux municipaux et de CASECs pour armer les citoyens avec les outils nécessaires pour fournir les premiers soins en attendant l’arrivée des staffs médicaux de leur commissariat respectif.

Dr. RJJF Bobb Rousseau