« C’EST UN ATTENTAT FOMENTÉ PAR LA DICTATURE » AFFIRME GUAIDO
Ce mercredi, une session de l’Assemblée nationale avait été prévue au Palais législatif, mais cela n’a pas pu se produire car le régime de Nicolás Maduro, à l’instar de Jovenel Moise, mardi dernier au Bicentenaire, a fait quadriller toute la zone, avec des chars et du matériel anti-émeute. Le bâtiment est également gardé par des contingents militaires d’environ 2 mille hommes.
Mercredi 15 janvier 2020 – Les forces paramilitaires ont tiré et saccagé les voitures de l’entourage du président intérimaire Juan Guaidó. Il s’agit du deuxième vice-président, Carlos Berrizbeitia; le chef de la fraction Carlos Prosperi et le secrétaire Angelo Palmeri.
« C’est un attentat fomenté par la dictature », s’est indigné Juan Guaidó, qui tente, sans succès, d’évincer le président socialiste depuis un an. « Il y a un impact de balle sur la fenêtre du conducteur de mon véhicule », a-t-il ajouté.
Selon LaPresse de Montréal, Guaido ne se trouvait pas dans la voiture lorsque les coups de feu ont été tirés contre six de ses pairs de l’opposition qui se rendaient au Parlement.
Fort de sa réélection le 5 janvier à la tête du Parlement unicaméral, seule institution contrôlée par l’opposition, Juan Guaidó continue de revendiquer la présidence par intérim du Venezuela, considérant Nicolas Maduro comme un « usurpateur ».
Il est reconnu par une cinquantaine de pays, dont l’ Haïti de Jovenel Moise, le seul maître à bord avide de diriger le pays par décret après avoir rendu sciemment le parlement dysfonctionnel en ratant les échéances électorales.