Les autorités iraniennes affirment qu’aucun missile n’a touché l’avion du transporteur Ukrainian Airlines avant son écrasement mercredi à Téhéran, prenant le contre-pied des allégations du Canada, des États-Unis et de la Grande-Bretagne
Vendredi 10 janvier 2020 – Le chef de l’Organisation de l’aviation iranienne a démenti vendredi les informations selon lesquelles un missile aurait frappé l’avion de passagers ukrainien qui s’est écrasé dans l’espace aérien de Téhéran mercredi.
Cette thèse est pourtant privilégiée par plusieurs pays, notamment les États-Unis, la Grande-Bretagne et le Canada, dont 63 citoyens ont péri dans la tragédie.
« Nous sommes sûrs qu’aucun missile n’a touché l’avion ukrainien », a déclaré Ali Abedzadeh aux journalistes.
Par ailleurs, la direction et le site de l’impact montrent que le pilote essayait de retourner à l’aéroport, a-t-il ajouté.
Lorsqu’on lui a demandé pourquoi le pilote n’avait pas informé l’aéroport du retour de l’avion, il a répondu que le pilote « n’avait pas eu le temps de communiquer puisqu’il devait sauver l’avion ».
« Tout commentaire évoquant un tir de missile sur l’avion n’est pas un avis d’expert », a noté M. Abedzadeh, rejetant les affirmations de responsables américains et canadiens sur la possibilité que l’avion ait été touché par un missile.
Le porte-parole du ministère iranien des Transports, Qassem Piniaz, a affirmé que le « Boeing 737 » s’est écrasé peu après son décollage de l’aéroport de l’Imam Khomeini dans la capitale iranienne, Téhéran, à la suite d’un incendie sur l’un de ses moteurs.
« Si l’avion avait été touché par un missile, il aurait explosé dans les airs. Le crash s’est produit en raison d’un incendie dans le moteur et de l’incapacité du pilote à contrôler la situation ».