La République dominicaine a adhéré mardi à la Déclaration de Punta del Este, qui renforce les mesures contre l’évasion fiscale et la corruption afin de consolider la politique fiscale et l’administration des impôts et également afin de mieux mobiliser les ressources nationales au profit des citoyens.
Haïti, pays champion de la corruption dans les Caraïbes, n’adhère pas encore à la Déclaration de Punta del Este, signée en novembre 2018 en Uruguay... Le dernier cabinet ministériel mort-né du premier-ministre nommé, Fritz William Michel (nèg kabrit la) était constitué de plusieurs évadés fiscaux qui ont attendu à la dernière minute pour se conformer avec le fisc ne jouissant pas non plus une bonne presse en Haiti…
Mercredi 26 novembre 2019 – L’annonce de l’intégration de la République Dominicaine au sein de la « Déclaration de Punta del Este » a été faite par le ministre des Relations Externes, Donald Guerrero, lors d’une réunion avec les ministres latino-américains qui ont tenu à maintenir le Forum mondial sur la transparence et l’échange à des fins fiscales, dans le cadre de son X anniversaire au siège de l’Organisation de coopération et de développement. Développement économique (OCDE), situé à Paris, en France.
« La République dominicaine a démontré son engagement à lutter contre les délits fiscaux, le respect des normes de transparence et d’échange d’informations à des fins fiscales ainsi que la lutte contre les pratiques qui érodent l’assiette fiscale et le transfert d’avantages« , s’est exprimé le ministre Guerrero.
Il a rappelé qu’en 2017, son pays avait adopté une loi reprenant les recommandations du Groupe international d’action financière, notamment l’inclusion de la fraude fiscale et de la corruption dans les crimes antérieurs de blanchiment d’argent, l’identification des bénéficiaires finaux ce qui favorise la transparence des structures d’entreprise.
Signée en Uruguay le 19 novembre 2018, la Déclaration de Punta del Este maximise la lutte contre l’évasion fiscale, la corruption et d’autres crimes financiers grâce à une coopération plus étroite entre les pays et à un recours plus intensif aux outils d’échange d’informations. qui permettent de dissuader, de détecter et de poursuivre les fraudeurs fiscaux.