« L’armée a scellé la frontière » affirme le ministre dominicain de la Défense, Rubén Paulino Sem

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By Rezo Nòdwès -18 septembre 2019

Le tout-puissant ministre haitien démissionnaire de la Justice, Jean Roudy Aly, qui cherche à imposer aux haitiens ses quatre volontés à travers « la carte Dermalog » déclarée illégale par des sénateurs, n’en peut pas dire autant, pour une autorité qui n’a plus d’entrée et sortie au Parlement. Malgré leur démonstration de force, ni le ministre de la Justice, ni celui des Affaires Etrangères, membres d’une administration en faillite, selon des protestataires de lundi aux Gonaives, et incapable de renouveler à temps le stock de carburant, ne peut convoquer l’ambassadeur dominicain à Port-au-Prince pour lui demander de fournir des explications sur « le scellé » de la frontière par l’armée dominicaine.

A cause de la mauvaise gouvernance du pays, l’armée dominicaine a mis en branle CECCOM (Corps Spécialisé du Contrôle des Combustibles) à la frontière…

Mercredi 18 septembre 2019 ((rezonodwes.com))–Le ministre dominicain de la Défense, le général Rubén Paulino Sem, a déclaré mercredi aux médias locaux que l’armée « a scellé » la frontière dominicano-haitienne.

En effet, l’armée dominicaine a « accru la présence » de membres du Corps spécialisé du contrôle du carburant (CECCOM), a, pour sa part, déclaré le porte-parole du ministère de la Défense, le colonel Danielslivar Veloz, précisant que l’application de cette mesure permet « d’empêcher la contrebande de carburant dans le pays voisin, qui connaît une grave pénurie de carburant« .

Le Colonel Veloz, contacté par l’agence de presse espagnole EFE, a néanmoins affirmé que « la frontière continue de fonctionner normalement« .

A Port-au-Prince, mercredi, les incidents se sont poursuivis dans certaines parties de la région métropolitaine, où des routes ont été coupées par des barricades enflammées.

Soulignons que le ministre démissionnaire de la Justice, Jean Roudy Aly, tente d’entrer dans une épreuve de force avec des sénateurs de l’opposition avec l’imposition de la carte illégale « Dermalog« , au moment où la presse dominicaine relate une instabilité en Haïti au point que Santo Domingo renforce ses troupes à la frontière.