By Rezo Nòdwès -11 septembre 2019
Gary Desrosiers n’ a pas révélé le contenu des conversations contrairement aux tweets haineux et anti-démocratiques attribués au PM nommé Fritz William Michel, qui, même après avoir apporté un formel démenti, laisse plus d’un très septiques…
La Direction centrale de la Police judiciaire a été instruite en vue de démanteler ce réseau qui s’abuse de l’identité du nouveau directeur général a.i de la Police nationale d’Haïti, a révélé l’adjoint au porte-parole de l’institution. Garry Desrosiers en a profité pour rappeler que Rameau Normil ne dispose pas encore de compte tweeter.
Port-au-Prince, mercredi 11 septembre 2019 ((rezonodwes.com))–Sans révéler le contenu des publications de ces 2 comptes créés à l’insu du nouveau directeur général a.i de la PNH, Rameau Normil, l’adjoint au porte-parole, Gary Desrosiers a informé que la DCPJ s’est saisie du dossier.
‘’La Direction générale de la Police nationale d’Haïti avise la population que des individus non mandatés par le nouveau commandant en Chef de l’institution policière, Rameau Normil, à travers deux comptes tweeter, publient des communications aux contenus inappropriés au nom du concerné. Pour l’instant, le patron de la PNH ne dispose ni de comptes tweeter ni de Facebook. La DCPJ a été instruite en vue de remonter ce réseau d’imposteurs’’, a informé Garry Desrosiers, adjoint au porte-parole de la PNH.
Signature électronique, vide juridique ?
Des lourdes sanctions sont prévues à l’encontre des fautifs, a insisté l’inspecteur divisionnaire, fixé devant un téléphone portable, lors de cette intervention. Les conclusions de l’enquête des agents de la DCPJ, une fois communiquées, les autorités judiciaires agiront.
‘’Dès que ces délinquants auront été identifiés, la police prendra les mesures qui s’imposent pour les mettre aux arrêts. Ils sont passibles d’emprisonnement’’, a fait savoir Garry Desrosiers évitant carrément l’emploi du mot « présumé » car, soulignons-le, tout accusé est présumé innocent jusqu’à ce que sa culpabilité ait été légalement établie.
Dans la foulée de ces inconduites, des spécialistes consultés par Rezo Nòdwès émettent des doutes sur l’aboutissement de ces enquêtes. Ils évoquent également un vide juridique en la matière quand il vient d’Haïti, le pays où un Premier-ministre de facto arrive à nommer un directeur général de police, sans communication d’un « arrêté présidentiel ».
Hervé Noël
vevenoel@gmail.com