Mercredi 5 juin 2019 ((rezonodwes.com))– Un jour, un dénommé Alexandre Petion, un privilégié mulâtre du système esclavagiste et raciste de Saint-Domingue, a eu l’illustre audace de crier Révolution, changement de système et « Première voie »!
Ayant été témoin des résultats de la lutte anti-esclavagiste aboutissant à l’Affranchissement général des esclaves en Août 1793; Pour avoir été un homme militaire futé, un académicien et stratège venant de la Métropole Française, Pétion savait mieux que tout le monde que le système allait toucher à sa fin et que les privilèges des affranchis mulâtres risquaient d’être anéantis avec une révolution indépendantiste.
Il était conscient que La France ne pourrait plus compter sur ces braves généraux de l’armée indigène ayant Dessalines comme chef de file pour rétablir l’esclavage comme le souhaitait Bonaparte après s’être débarrassé de Toussaint Louverture.
L’homme malin, audacieux et machiavélique de nature a eu l’ingénieuse idée de se rallier du bon coté de l’histoire pour proposer le congrès de l’Arcahaie le 18 Mai 1803 en criant « Première Voie ». Pétion réussissait dans tous ses stratagèmes politiques d’espion de la France, d’initiateur de l’union opportuniste des noirs et des mulâtres et même étant le rassembleur démagogue au titre de » Président Papa bon cœur ».
L’incontournable Pétion voulait que tout soit tourné autour de lui. Son ego n’avait pas pris trop longtemps pour faire connaitre à la nouvelle nation son vrai visage: Un meurtrier envieux du bien être des plus pauvres ou encore l’assassin de la justice sociale Haïtienne.
Pétion, lui qui complotait avec les anciens maîtres, lui qui étudiait les stratégies militaires napoleoniennes et qui jouissait des pitoyables miettes du système colonialiste, raciste et esclavagiste, se leva un beau matin pour officiellement proposer « La Première Voie »: La Première République des nègres Corrompus.
Certainement, pour y arriver, sans doute nous connaissons tous la suite de l’histoire du 17 Octobre 1806…
De la Première à la Troisième voie, Méfions-nous surtout de ces Pétion qui se veulent être toujours INCONTOURNABLES dans l’histoire de notre peuple.
Gumais Jean-Jacques
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