Les petrochallengers de Nou Pap Konplis appellent à la démission du président Jovenel Moise et des parlementaires pour éviter une explosion sociale en Haïti!
Dimanche 26 Mai 2019 ((rezonodwes.com))–Les petrochallengers de Nou Pap Konplis dénoncent la dégradation de la situation socio-économique du pays et l’indifférence du régime en place par rapport à la misère de la majorité de la population.
Lors d’une conférence de presse mardi, très remontés contre les dirigeants, les jeunes petrochallengers regroupés au sein de Nou Pap Konplis, ont exprimé leur inquiétude face à la dépréciation de la gourde, la baisse du pouvoir d’achat et du niveau de vie des citoyens, l’augmentation de l’inflation et la chute de plus en plus accélérée de la production nationale.
Le pire, ont-ils précisé, c’est l’inaction des dirigeants qui se contentent uniquement de jouir des avantages et privilèges liés à leurs fonctions sans se pencher sur le triste sort de ceux qui vivent dans conditions exceptionnellement grabataires.
Être dirigeants, ce ne sont pas seulement les privilèges, c’est aussi et surtout garantir l’accès de la population aux services de base, souligne un des porte-paroles de Nou Pap Konplis, Ricardo Fleuridor.
Mr. Ricardo Fleuridor déplore le comportement trop docile de la population qui, dit-il, crève de faim et patauge dans la misère abjecte sans réagir.
La majorité d’entre nous a faim et est privée de la jouissance de ses droits fondamentaux alors que nos dirigeants se la coulent douce aux frais de la république qui les prend totalement en charge de A jusqu’à Z, a déploré Ricardo Fleuridor.
Les plus hautes autorités de l’exécutif et du pouvoir législatif ont de gros salaires et des frais en tout genre pour leurs véhicules, leurs secondes résidences, leur nourriture etc…alors que les contribuables qui consentent tous ces efforts, n’ont pratiquement rien et personne ne pense véritablement à eux, précise-t-il.
Ils vivotent dans la crasse pendant qu’ils sont soumis à l’insécurité et la précarité sociale qui accentue le processus de leur paupérisation, a-t-il fait remarquer.
Devant ce triste et sombre tableau et l’incapacité des dirigeants à satisfaire aux revendications des masses défavorisées, Ricardo Fleuridor appelle ces derniers à faire un geste patriotique en démissionnant afin, dit-il, d’éviter au pays une révolte populaire.
On ne peut pas prévoir la date de cette révolte, mais ce qui est certain, c’est qu’elle est invérifiable et elle gronde déjà dans les quartiers défavorisés qui en ont ras-le-bol de la misère.