Mercredi 15 mai 2019 ((rezonodwes.com))– La Maison Blanche a lancé mercredi un nouvel outil que les utilisateurs peuvent utiliser s’ils se sentent censurés, bannis ou suspendus à tort, sur des réseaux sociaux tels que Facebook et Twitter.
«Trop d’Américains ont vu leurs comptes suspendus, interdits ou frauduleusement signalés en raison de« violations »indéterminées des politiques des utilisateurs», lit-on sur le site. «Peu importe votre point de vue, si vous pensez que des actes politiques ont été commis à votre encontre, partagez votre histoire avec le président Trump.»
L’indignation a commencé en avril dernier lorsque le Comité judiciaire de la Chambre a invité les personnalités en ligne de Diamond et Silk, pro-Trump, à discuter de la « censure » sur les médias sociaux. Le sénateur Ted Cruz (R-TX) en a fait une question de politique essentielle en organisant une audition avec les responsables de Facebook et Twitter pour discuter du prétendu parti pris. Seuls deux démocrates ont assisté à l’audience et d’autres républicains, comme la Sens. Marsha Blackburn (R-TN), ont interrogé les représentants sur les raisons pour lesquelles certains postes de leurs bureaux ou de films conservateurs avaient été supprimés.
L’outil, hébergé sur Typeform, demande aux utilisateurs des captures d’écran et des liens du contenu incriminé, et fournit un champ de texte dans lequel les utilisateurs peuvent décrire les actions d’application prises à leur encontre. L’utilisateur est également invité à choisir entre Facebook, Twitter, Instagram, Youtube ou «autre» en tant que plate-forme où l’infraction a eu lieu. (Facebook et Google n’ont pas immédiatement répondu à une demande de commentaire.)
L’outil recueille également d’importantes informations personnelles auprès de l’utilisateur. Il invite les utilisateurs à choisir de s’abonner aux newsletters du président Trump, «afin que nous puissions vous mettre à jour sans recourir à des plates-formes telles que Facebook et Twitter». contrat d’utilisateur, et précise que « vous comprenez que ce formulaire est destiné uniquement à la collecte d’informations ».
Au cours des derniers mois, les républicains ont pris pour cible les réseaux de médias sociaux, citant des allégations selon lesquelles les conservateurs auraient été censurés à tort sur ces plateformes. Certains comités, tels que la Chambre de l’énergie et du commerce et le Sénat du pouvoir judiciaire, ont même tenu des audiences sur la question au cours de laquelle les législateurs ont interrogé des responsables d’entreprises telles que Facebook et Twitter sur le prétendu parti pris.