Haïti : la cheffe des Droits Humains de l’ONU, Michelle Bachelet, dénonce la répression des manifestants

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6 mars 2019 Rezo Nodwes

L’ONU, déplorant la mort de 41 personnes durant les dernières manifestations en Haïti, Michelle Bachelet, cheffe des droits humains de l’institution mondiale, plaide pour une reddition des comptes, l’aboutissement des revendications populaires, l’arrêt de l’usage excessif de la force et une véritable réforme dans le pays

Mercredi 5 mars 2019 ((rezonodwes.com))– La cheffe des droits de l’homme de l’ONU se dit préoccupée par la situation dans de nombreux pays. dont Haïti, confrontés ces derniers mois à des manifestations contre les inégalités ou une amélioration des conditions socio-économiques.

« Ces derniers mois, nous avons vu des gens du monde entier descendre dans la rue pour protester contre les inégalités et la détérioration des conditions économiques et sociales », a déclaré ce mercredi à Genève Michelle Bachelet. 

Des revendications, qui appellent selon elle, à de véritables réformes. Et pourtant, dans plusieurs cas, ces manifestants sont confrontés à un usage excessif de la force, des détentions arbitraires, de la torture « et même de présumés assassinats sommaires ou extrajudiciaires ».

Lors de la présentation de son rapport annuel devant le Conseil des droits de l’homme, la Haut-Commissaire a ciblé notamment le recours excessif à la force et aux munitions létales, les détentions arbitraires, etc…

L’ancienne présidente du Chili encourage le gouvernement à promouvoir un dialogue constructif et assurer la reddition des comptes – y compris dans les cas présumés d’usage excessif de la force par la police.

A Port-au-Prince et dans plusieurs villes haïtiennes, en effet, des manifestations ont également éclaté le mois dernier contre la hausse des prix des produits alimentaires et la corruption. Au moins « 41 personnes ont été tuées et 100 blessées ».

De façon générale, Bachelet plaide pour que toutes ces revendications de manifestants notées un peu partout dans le monde aboutissent « à un dialogue respectueux et à une véritable réforme ».