La position d’Haïti, pays qui traverse également une grave crise socio-économique politique, est attendue à l’issue de cette rencontre prévue pour le 24 janvier prochain à l’OEA
Washington, lundi 21 janvier 2019 ((rezonodwes.com))– L’administration Moise-Céant toujours à l’abri, malgré le massacre de La Saline relaté par des organismes de défense de droits humains et de nombreuses dénonciations de pratiques de corruption (Kits scolaires 2017-PetroCaribe-Dermalog-Juges corrompus...), la communauté internationale continue d’exercer des pressions sur le régime de Nicolás Maduro.
Récemment, huit pays du continent américain ont convoqué une réunion extraordinaire à l’Organisation des États Américains (OEA), « pour examiner les derniers développements de la situation au Venezuela« .
Parmi les pays qui ont fait cette demande pour le 24 janvier prochain, nous retrouvons le Chili, l’Argentine, le Brésil, le Costa Rica, les États-Unis, le Pérou, la Colombie et le Canada. Toutefois, les autres pays-membres de l’OEA devraient se prononcer à l’issue des discussions.
Le gouvernement haïtien qui organise mardi à Port-au-Prince un symposium devant conduire à l’élaboration d’un « pacte de gouvernabilité » sur un long échelon, va-t-il faire part aux interlocuteurs de sa récente décision de voter contre le Venezuela, lors d’une Résolution adoptée par l’OEA ?
A Caracas, lundi matin, un groupe de soldats qui se sont rebellés contre le gouvernement de Nicolás Maduro sous le commandement de Cotiza, dans le nord de Caracas, a été « retenu et capturé » et sera appliqué contre eux » tout la force de la loi », ont rapporté les Forces armées nationales. Bolivariana (FANB) du Venezuela.
Rappelons que lors d’une récente interview, Nicolas Maduro, le président du Venezuela contesté par le président Jovenel Moise et 18 autres membres de l’OEA, a ouvertement discrédité l’OEA, par contre il a profité de l’occasion pour inviter le secrétaire américain, Mike Pompeo, à visiter Caracas. De plus, Maduro n’a pas hésité à exprimer son désir de rencontrer son homologue, Donald Trump.